Le budget 2017 s'annonce de plus en plus compliqué à préparer. Au congrès des maires de France, porte de Versailles à Paris, François Hollande a encore relâché les cordons de la bourse ce jeudi en annonçant que la baisse de la dotation de l'État au bloc communal passerait de 2 à 1 milliard d'euros l'année prochaine.
Certes, toutes les annonces de ces derniers jours ne vont pas forcément nécessiter des dépenses supplémentaires par rapport à ce qui était déjà connu. Le plan de revalorisation de la rémunération des professeurs dévoilé mardi par Najat Vallaud Belkacem, par exemple, s'appuie en fait sur la refonte des carrières dans la fonction publique signée l'année dernière ou sur la hausse du point d'indice de deux fois 0,6 % (juillet 2016 et février 2017) décidée en mars malgré une inflation évaluée à quasiment zéro. Cet effet d'annonce n'entraînera donc pas de dépenses en plus.
La facture monte pour 2017
Il n'empêche, l'addition des dépenses supplémentaires (plan exceptionnel pour l'élevage, formation des chômeurs, prime à l'embauche pour les entreprises, baisse des cotisations pour les agriculteurs, etc.) commence à être salée. Dès 2016, elle devrait atteindre 4 milliards d'euros, selon la rapporteuse générale du budget à l'Assemblée Valérie Rabault. Un montant que le ministre des Finances, Michel Sapin, a promis de compenser par des...
24 commentaires
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer