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La volatilité décisive pour les banques d'investissement en 2018-étude
information fournie par Reuters 16/02/2018 à 11:56

    LONDRES, 16 février (Reuters) - Les revenus des 12 
principales banques d'investissement du monde sont tombés l'an 
dernier à leur plus bas niveau depuis 2008, montre une étude 
publiée vendredi, et le retour de la volatilité sur les marchés 
cette année pourrait avoir des effets contrastés sur le secteur. 
    "En janvier, les banques pensaient que 2018 serait une 
mauvaise année pour les revenus des actions mais pas aussi 
mauvaise que 2017, mais maintenant, avec la volatilité des deux 
dernières semaines, tous les pronostics sont remis en cause", a 
déclaré Amrit Shahani, directeur de la recherche du cabinet 
d'études Coalition.  
    Les revenus des 12 banques concernées par l'enquête ont 
reculé de 4% en 2017 à 150 milliards de dollars (120 milliards 
d'euros), précise Coalition, un recul qui a touché à la fois le 
trading d'actions et celui de taux fixes, devises et matières 
premières (FICC, -11%).  
    Le conseil en banque d'investissement, leur troisième source 
de recettes, a au contraire brillé l'an dernier avec une hausse 
de 10%, grâce au regain d'activité des émissions de titres.  
    La baisse globale des revenus a eu pour conséquence une 
dégradation de la rentabilité des fonds propres à 8,6% en 
moyenne, un niveau auquel la plupart des banques ne couvrent pas 
le coût du capital. 
    Si une situation de calme sur les marchés comme celle qui a 
prédominé en 2017 est bonne pour les activités de conseil 
puisqu'elle est propice aux émissions d'actions ou 
d'obligations, elle freine en revanche les revenus du trading. 
    A l'inverse, des marchés volatils peuvent doper les 
commissions de courtage mais perturber les activités de conseil. 
    Pour 2018, il est encore trop tôt pour évaluer l'impact de 
la remontée de la volatilité observée ces dernières semaines 
comme celui de la correction qui a fait chuter de 4.000 
milliards de dollars en quelques jours la capitalisation 
boursière mondiale. 
    "Les banquiers auxquels nous parlons ont l'impression que 
les revenus de FICC pourraient être supérieurs de 10% à 15% à ce 
qu'ils prévoyaient, mais dans les actions, s'il s'agit d'une 
'mauvaise' volatilité qui augure d'une longue période d'activité 
négative, l'année pourrait être très dure", dit Amrit Shahani.  
    L'étude de Coalition intègre Bank of America Merrill Lynch 
 BAC.N , Barclays  BARC.L , BNP Paribas  BNPP.PA , Citigroup 
 C.N , Credit Suisse  CSGN.S , Deutsche Bank  DBKGn.DE , Goldman 
Sachs  GS.N , HSBC  HSBA.L , JP Morgan  JPM.N , Morgan Stanley 
 MS.N , Société générale  SOGN.PA  et UBS  UBSG.S . 
     
 
 (Lawrence White, Marc Angrand pour le service français, édité 
par marc Joanny) 
 

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