Le siège de la SEC, à Washington. (© D. Ramsey Logan)
Les trackers pourraient-ils devenir, un jour, des armes de destruction massive des portefeuilles ? Une étude de 88 pages de la SEC (Securities and Exchange Commission), le gendarme américain des marchés, parue fin décembre, a tenté de faire toute la lumière sur la mystérieuse séance du 24 août 2015 à Wall Street, marquée par une très grande volatilité des cours des actions et des placements indiciels cotés.
L'étude a porté sur plus de 4.000 actions de sociétés cotées à la Bourse de New York et plus de 1.500 fonds indiciels cotés, appelés dans les pays anglo-saxons Exchange Traded Products (ETP), et en particulier les Exchange traded funds (ETF), le nom générique des trackers.
Des dégâts moins sévères pour les ETPLe coup de tabac a été sévère lors de cette séance, pour les très grands groupes cotés au Big board. Sur les 41 très grandes capitalisations de la Bourse de New York, plus de la moitié (21) ont vu leur cours chuter de 10% et plus ce jour-là. Très curieusement, les grandes, moyennes et petite valeurs américaines ont mieux résisté à la tempête. Seulement 30% de ces entreprises ont vu leur cours de Bourse baisser de 10% ou plus.
Pour les ETP, le bilan n'est pas du tout le même. Même si ces placements indiciels ont connu une très forte hausse des volumes de transactions et une volatilité encore plus marquée que les actions, le 24 août, les dégâts ont été
2 commentaires
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer