Le prix de l’immobilier commercial est, aux Etats-Unis, de 22% supérieur en 2017 à son niveau de 2007. (© DR)
Le Quantitative Easing [programme de rachats d’actifs mené par une banque centrale] est terminé aux États-Unis, mais il se poursuit dans la zone euro, au Royaume-Uni, au Japon. La création monétaire rapide associée conduit, dans les économies contemporaines, non pas à l’inflation mais à des bulles sur les prix des actifs.
Le mécanisme est simple : la Banque Centrale achète des obligations et le vendeur des obligations reçoit de la monnaie qu’il utilise comme il le souhaite, pour acheter d’autres actifs, dans sa monnaie ou en devises. Lorsque la demande pour un actif augmente, à l’équilibre son prix augmente. Par ailleurs, dans des économies ouvertes et concurrentielles, le lien entre politique monétaire et inflation a diminué nettement.
La question est de savoir si cette bulle est cantonnée au seul marché obligataire ou si elle s’est transmise également aux actions, aux prix de l’immobilier et au taux de change (c'est-à-dire aux actifs étrangers en devises). De fait, la première situation (bulle obligataire) est nettement moins dangereuse que la seconde (bulle sur les autres classes d’actifs).
La situation obligataireLes achats d’obligations, en particulier de dettes publiques mais aussi de dettes privées par les banques centrales, ont fait apparaître une bulle obligataire, ou dit autrement, des taux d’intérêt à long terme anormalement bas.
Aujourd’hui, le taux
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