JCDecaux fait mieux que prévu grâce à une fin d'année tonique

information fournie par Reuters •28/01/2016 à 18:49

JCDECAUX FAIT MIEUX QUE PRÉVU GRÂCE À UNE FIN D'ANNÉE TONIQUE

PARIS (Reuters) - JCDecaux a fait état jeudi d'une croissance du chiffre d'affaires annuel supérieure à ses prévisions à la faveur d'une fin d'année meilleure que prévu grâce au dynamisme de sa division transport et des pays émergents.

Le numéro un mondial de la communication extérieure a publié un chiffre d'affaires de 3,2 milliards d'euros, un record, en progression de 4,2% à périmètre et changes constants alors que le groupe avait dit tabler sur une hausse supérieure à 3%.

Le groupe contrôlé par la famille Decaux a profité d'un dernier trimestre en forte accélération marqué par une croissance de 6,2% contre 3,8% attendu en moyenne par le marché, selon un consensus cité par des analystes.

"Des revenus impressionnants au T4", commentent les analystes d'Exane BNP Paribas, qui disent s'attendre à une réaction positive du titre en Bourse.

Exane BNP Paribas juge cependant que la valorisation de la société, qui se traite à des multiples élevés, ne devrait pas beaucoup bouger en raison des risques de ralentissement dans les émergents.

JCDecaux a profité d'une croissance à deux chiffres (+11,7%) dans sa division dédiée à la publicité dans les lieux de transports et d'une activité solide dans les pays émergents, notamment en Chine.

"Nous sommes convaincus que nous sommes bien positionnés pour continuer à surperformer le marché publicitaire mondial et renforcer notre position de numéro un du marché de la communication extérieure grâce à des gains profitables de parts de marché", commente Jean-François Decaux, président du directoire et codirecteur général de JCDecaux, dans un communiqué.

JCDecaux communiquera ses prévisions pour le premier trimestre lors de la publication de ses résultats annuels le 3 mars.

L'action JCDecaux a terminé jeudi en baisse de 0,53% à 34,085 euros, donnant une capitalisation boursière de 7,2 milliards d'euros.

(Gwénaëlle Barzic, édité par Dominique Rodriguez)