Une bonne reprise des investissements étrangers en 2014, mais sans emploi à la clé : c?est le paradoxe pointé par le, réalisé par le cabinet d?audit et de conseil britannique EY (ex-Ernst and Young). Avec 608 décisions d?investissements étrangers (création d?une filiale dans l?Hexagone, extension d?un site déjà existant?) l?an dernier, un chiffre en hausse de 18 % par rapport à 2013, la France se classe au troisième rang au niveau européen en matière d?attractivité des capitaux étrangers derrière l?Allemagne et le Royaume-Uni.
Problème, malgré cette augmentation du nombre d?investissements directs étrangers (IDE), la création d?emplois liée à ces mêmes investissements a diminué de 11 %. Avec « seulement » 12 577 emplois créés l?an dernier, contre 14 122 un an plus tôt. C?est tout simplement 2,5 fois moins d?emplois créés qu?au Royaume-Uni ! En clair, les entreprises étrangères semblent prêtes à investir en France, mais pas à embaucher.
Distancée
« Il y a eu une première réponse dans l?intérim, mais, du fait d?un manque de flexibilité du marché du travail, il n?y a pas eu de montée en charge dans la création d?emplois en France », constate Marc Lhermitte, associé de EY et auteur de l?étude. En effet, un projet d?unité de production en France n?a produit en moyenne que 25 emplois en 2014, contre 39 en Allemagne et 71 au Royaume-Uni.Le mal vient...
5 commentaires
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer