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Impasse sur la réforme du marché des droits à polluer dans l'UE
information fournie par Reuters 13/10/2017 à 13:51

    BRUXELLES, 13 octobre (Reuters) - Les discussions sur la 
réforme du système d'échange de quotas d'émissions polluantes de 
l'Union européenne (SEQE-UE), pièce maîtresse de l'UE dans le 
cadre de la lutte contre le changement climatique, ont pris fin 
vendredi matin sans accord, a annoncé la présidence estonienne 
de l'UE. 
    De nouvelles discussions entre négociateurs des pays de l'UE 
et du Parlement européen sont à prévoir, a indiqué une 
porte-parole de la présidence estonienne, mais elle n'a pas dit 
à quelle date. 
    Bruxelles souhaite parvenir à réformer ce grand marché du 
carbone en prévision des discussions de l'Onu sur le climat 
prévues en novembre.  
    Le système SEQE-UE, marché de plafonnement et d'échange de 
quotas de gaz à effet de serre, est en surcapacités depuis la 
crise financière, ce qui fait baisser les prix. 
    Dans le cadre des réformes qui sont négociées pour régler 
cette question des surcapacités, un fond de modernisation doit 
être créé, grâce aux profits d'une partie des ventes de "droits 
à polluer", dans le but d'aider les pays les plus pauvres de 
l'UE à investir dans les technologies peu polluantes. 
    Pour les pays auxquels ces aides seront destinées, le 
Parlement européen veut mettre en place une norme d'évaluation 
des émissions, ce qui, de fait, exclurait les centrales 
électriques à charbon de la liste des bénéficiaires. 
    Mais la présidence de l'UE s'est opposée à cette requête. 
D'où l'impasse dans lesquelles se trouvent les discussions, a 
déclaré l'association internationale des échanges de quotas 
d'émission (IETA). 
    "Nous appelons les négociateurs à redoubler d'efforts pour 
parvenir à un accord à la prochaine réunion", a déclaré le 
directeur général de l'IETA, Dirk Forrister. 
    "Un accord est nécessaire pour adresser un signal fort et 
dire que l'UE prend au sérieux son rôle de leader dans le 
domaine de la politique du changement climatique au niveau 
international", a-t-il ajouté. 
 
 (Susanna Twidale et Alissa de Carbonnel; Danielle Rouquié pour 
le service français) 
 

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