Grève des contrôleurs aériens en Belgique, des aéroports fermés

information fournie par Reuters •12/04/2016 à 21:02

  
    BRUXELLES, 12 avril (Reuters) - Les contrôleurs aériens 
belges ont entamé mardi un mouvement social qui a entraîné la 
fermeture totale ou partielle de plusieurs aéroports, dont celui 
de Bruxelles, pour protester contre un accord conclu dans la 
journée par leur autorité de tutelle et le syndicat des employés 
du service public. 
    Belgocontrol, l'entreprise publique chargée du contrôle du 
trafic aérien, et la Centrale générale des services publics 
(CGSP), qui regroupe tous les employés du secteur, se sont 
notamment entendus sur un recul à 58 ans de l'âge du départ à la 
retraite. 
    Le syndicat des contrôleurs aériens BGATC, opposé à cet 
accord, a appelé ses membres à se porter malade, contraignant 
Belgocontrol à envisager la "fermeture totale de l'espace aérien 
belge". 
    "Actuellement, le contrôle du trafic aérien n'est pas 
possible à Brussels Airport. Par conséquent, il n'y pas de 
décollages ni d'atterrissages. La situation est évaluée et la 
direction de Belgocontrol cherche des solutions 
opérationnelles", a annoncé sur son site la direction de 
l'aéroport de la capitale, qui fonctionnait déjà à capacité 
réduite depuis sa réouverture, le 3 avril, suite au double 
attentat du 22 mars. 
    Un heure plus tard, Brussels Airport indiquait toutefois sur 
Twitter qu'"un nombre réduit de vols" serait possible. Des 
arrivées et des départs étaient en outre affichés sur les 
panneaux d'informations.       
    Brussels Airlines, le principal transporteur aérien belge, a 
quant à lui averti que des perturbations affectaient ses 
opérations et que seul un nombre limité de vols serait possible 
entre 17h45 (15h45 GMT) et 19h45.  
    L'aéroport de Charleroi Bruxelles Sud n'accepte plus de son 
côté que les atterrissages, a déclaré son porte-parole, Vincent 
Grassa. 
 
 (Alastair Macdonald et Alissa de Carbonnel; Tangi Salaün et 
Henri-Pierre André pour le service français)