Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

France-Rebondissement dans l'enquête sur Magnanville
information fournie par Reuters 11/12/2017 à 23:05

 (Avec mise en examen, commentaire) 
    PARIS, 11 décembre (Reuters) - Un homme de 24 ans a été mis 
en examen lundi pour complicité d'assassinats sur personnes 
dépositaires de l'autorité publique en relation avec une 
entreprise terroriste, dans l'enquête sur la mort d'un couple de 
policiers, tués chez eux le 13 juin 2016 à Magnanville, a-t-on 
appris de source judiciaire. 
    Mohamed Lamine Aberouz est également mis en examen pour 
complicité de séquestration d'un mineur de moins de 15 ans et 
participation à une association de malfaiteurs terroriste en vue 
de la préparation de crimes d'atteintes aux personnes. 
    L'enfant de trois ans des victimes, Jean-Baptiste Salvaing 
et Jessica Schneider, avait été retrouvé indemne à l'issue de 
l'assaut du Raid lors duquel l'assassin présumé, Larossi 
Abballa, a été abattu.     
    Mohamed Lamine Aberouz a été placé en détention provisoire, 
précise-t-on de même source.  
    C'est le frère d'un des deux hommes mis en examen dans ce 
dossier dès juin 2016 pour association de malfaiteurs terroriste 
criminelle, Charaf-Din Aberouz et Saad Rajraji, eux-mêmes en 
détention provisoire. 
    Son profil génétique a été mis en évidence sur l'ordinateur 
portable des victimes utilisé par Larossi Abballa pour 
revendiquer ce double assassinat, dit-on de source judiciaire. 
    "C'est un vrai rebondissement dans l'enquête", a-t-on 
déclaré à Reuters de source policière. 
    Mohamed Lamine Aberouz, lui-même radicalisé et membre de 
l'entourage de Larossi Abballa, avait déjà été placé en garde à 
vue et entendu dans le cadre de l'enquête. 
    Mais c'était avant la découverte de son ADN sur l'ordinateur 
des victimes et au fichier national des empreintes génétiques, 
ce qui a relancé l'intérêt des enquêteurs à son sujet. 
    La présence de son ADN sur l'ordinateur des deux policiers 
remet en question l'hypothèse, jusque-là privilégiée, selon 
laquelle Larossi Abballa aurait agi seul. 
    Le groupe Etat islamique (EI) avait revendiqué l'assassinat 
de Jean-Baptiste Salvaing et Jessica Schneider via son organe de 
communication Amaq.     
    Selon des sources policière et judiciaire, Mohamed Lamine 
Aberouz avait déjà été mis en examen dans l'enquête sur la 
tentative d'attentat aux bonbonnes de gaz de Notre-Dame, à 
Paris, pour non dénonciation de crime terroriste, en raison de 
ses liens avec une des jeunes femmes impliquées. 
    Les deux hommes mis en examen en juin 2016, Charaf-Din 
Aberouz et Saad Rajraji, avaient pour leur part été condamnés en 
septembre 2013 à de la prison ferme en même temps que Larossi 
Abballa, lors du procès d'une filière djihadiste à destination 
du Pakistan. 
 
 (Emmanuel Jarry, avec Service France, édité par Yves Clarisse) 
 

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.