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France-Philippe veut rassurer les avocats sur la carte judiciaire
information fournie par Reuters 20/10/2017 à 21:11

    BORDEAUX, 20 octobre (Reuters) - Edouard Philippe a défendu 
vendredi le projet de réforme de la justice devant la Convention 
nationale des avocats de France à Bordeaux alors que leur 
inquiétude s'exprime quant à la pérennité de certains tribunaux 
et de certaines cours d'appel. 
    Le gouvernement a lancé, au début du mois, cinq chantiers 
qui doivent déboucher à deux projets de loi d'ici l'été 2018. 
   
    Comme l'avait déjà fait la ministre de la Justice jeudi, le 
Premier ministre a souligné que toutes les modifications qui 
seraient apportées à cette occasion le seraient dans la plus 
grande concertation. 
    "Je connais (...) les inquiétudes qui se sont exprimées 
parmi les avocats à Metz, à Nantes, à Sarreguemines, à 
Thionville au sujet de la carte judiciaire", a déclaré Edouard 
Philippe.  
    "Nous conserverons les implantations actuelles des sites 
judiciaires", a-t-il assuré devant plus d'un millier d'avocats 
réunis dans une salle plénière du parc des expositions de 
Bordeaux. 
    Il a rappelé que les anciens députés, Dominique Raimbourg et 
Philippe Houillon, tous deux avocats, se sont vu confier une 
réflexion sur le sujet.  
    "La ligne de conduite que j'ai fixée est claire : 
l'institution judiciaire ne doit pas déserter les territoires et 
nous ne voulons pas d'une justice sans contacts. Et je souhaite 
que partout on renforce les services d'accueil des 
justiciables", a dit le Premier ministre, tout en défendant la 
numérisation des procédures. 
     Nicole Belloubet avait indiqué jeudi à la presse en marge 
de son intervention qu'"à partir du moment où vous numérisez, où 
vous simplifiez les procédures, il faut repenser l'organisation 
de nos juridictions. Ça ne veut pas dire supprimer des lieux de 
justice. C'est l'idée qu'on ne peut plus raisonner seulement en 
territoires géographiques." 
     Questionné sur le devenir de certaines cours d'appel, elle 
avait dit qu'elle ne voulait "fermer aucun lieu de justice" tout 
en estimant "que le statu quo n'était pas possible." 
 
 (Claude Canellas, édité par Pierre Sérisier) 
 

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