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France-Marine le Pen inspire de la "pitié" à son père
information fournie par Reuters 20/02/2018 à 18:24

    PARIS, 20 février (Reuters) - Jean-Marie Le Pen, cofondateur 
du Front national, éprouve de la "pitié" pour sa fille Marine, 
qui a rompu avec lui il y a trois ans, selon des extraits du 
premier tome de ses mémoires publiés mardi sur le site du 
Parisien. 
    L'ex-patriarche de l'extrême droite française n'aborde la 
question qu'à la fin de ce premier volume, "Fils de la nation", 
qui couvre la période allant de son enfance à 1972. 
    "Marine vient de subir une présidentielle et des 
législatives décevantes. (...) Elle peine à faire sa rentrée. Le 
prochain congrès du FN s'annonce houleux. Elle est assez punie 
comme cela pour qu'on ne l'accable pas", y écrit-il. 
    "Un sentiment me domine quand j'y pense : j'ai pitié 
d'elle", poursuit Jean-Marie Le Pen. 
    Sa benjamine, qui lui a succédé en 2011 à la tête du FN, l'a 
exclu en 2015 après des propos répétés sur la Deuxième Guerre 
mondiale peu en phase avec la stratégie de "dédiabolisation" 
conçue pour sortir le parti de l'ornière. 
    Les deux ex-candidats à la présidentielle entretiennent 
depuis lors des relations orageuses, à tel point que Jean-Marie 
Le Pen menace de perturber le bon déroulement du congrès de la 
"refondation" frontiste, organisé le mois prochain à Lille. 
    "En s'appliquant à me rendre ringard, elle s'est éclaboussée 
dans la manoeuvre par son échec, et sans doute le Front national 
aussi, ce qui est plus grave", juge Jean-Marie Le Pen, dont le 
livre doit paraître à quelques jours du rendez-vous lillois. 
    Dans ce même ouvrage, Jean-Marie Le Pen défend le régime de 
Vichy, qui était "légal et légitime" et a "avait passé avec le 
Reich un acte régulier et contraignant", là encore selon les 
passages publiés par Le Parisien. 
    "L'histoire a avalisé le jugement militaire du général de 
Gaulle mais cela ne délégitime pas pour autant l'action 
politique du maréchal Pétain ni la position morale des Français 
qui l'ont suivi", et le chef de Vichy "n'a pas manqué à 
l'honneur en signant l'armistice", écrit-il encore. 
    Les propos sulfureux dont Jean-Marie Le Pen est coutumier 
lui ont valu plusieurs condamnations, notamment pour avoir 
déclaré dans une interview publiée en 2005 que l'occupation 
allemande n'avait "pas été particulièrement inhumaine, même s'il 
y eut des bavures, inévitables dans un pays de 550.000 
kilomètres carrés".      
 
 (Simon Carraud, édité par Yves Clarisse) 
 

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