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France-Le Pen et Philippot se déchirent à la tête du FN
information fournie par Reuters 19/09/2017 à 11:11

    PARIS, 19 septembre (Reuters) - Marine Le Pen et Florian 
Philippot ont fait un pas de plus mardi vers une possible 
rupture qui scellerait la fin de huit années de collaboration 
entre la présidente du Front national et son ex-homme de 
confiance, accusé de manifester des velléités d'émancipation 
avec son association personnelle. 
    La députée du Pas-de-Calais l'a plusieurs fois sommé de 
renoncer à la présidence de ce "laboratoire d'idées", Les 
Patriotes, ce à quoi Florian Philippot répond pour l'instant par 
une fin de non-recevoir.   
    "Si c'est le cas, je prendrai comme présidente du Front 
national mes responsabilités", lui a répondu Marine Le Pen sur 
RTL, sans dire quelle pourrait être la nature de la sanction. 
    "Il sait, je crois, que la création des Patriotes au moment 
des législatives a crée une forme d'émoi au sein du Front 
national (...) et même certaines inquiétudes", a-t-elle ajouté. 
    "Je lui fais confiance pour lever ces ambiguïtés", a encore 
déclaré l'ex-candidate à la présidentielle. 
    Ce n'est pas la première fois que Marine Le Pen formule 
cette injonction : elle l'avait déjà appelé à "clarifier" sa 
situation dans un entretien publié dans Le Parisien et, lundi, 
elle l'a à nouveau pressé de rentrer dans le rang lors d'une 
réunion de dirigeants frontistes à Nanterre (Hauts-de-Seine). 
    "Je lui ai répondu, ainsi qu'au bureau politique, que je ne 
comprenais pas du tout cette demande et que je ne pouvais donc 
pas y répondre", a rétorqué mardi le vice-président frontiste 
sur BFM TV. 
    "Je ne comprends pas du tout cette demande et je pense qu'on 
ne fera pas la refondation avec un pistolet sur la tempe", a 
ajouté l'eurodéputé, entré au service de Marine Le Pen en 2009. 
    Le parti d'extrême droite peine à se relever de la défaite 
de sa candidate au second tour de la présidentielle, avec un 
score (33,9%) jugé décevant par de nombreux cadres. 
    Marine Le Pen a alors promis une "refondation", qui se 
traduit depuis quatre mois par un débat parfois acerbe entre les 
partisans de Florian Philippot, attachés à la sortie de l'euro 
et favorables à une ligne "ni droite ni gauche", et leurs 
opposants, pour qui un aggiornamento sur ces questions est 
indispensable à la conquête du pouvoir.    
    "En ce moment, on ne progresse pas, c'est évident. Parce 
qu'on n'est pas suffisamment audibles", a encore dit le 
vice-président du FN sur BFM TV. "Je trouve que la refondation 
se passe mal." 
    Ce processus, qui pourrait aboutir à un changement de nom et 
de siège, est censé s'achever avec un congrès au mois de mars. 
 
 (Simon Carraud, édité par Yves Clarisse) 
 

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