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FRANCE 2017-Macron veut prendre des mesures rapides contre la Pologne
information fournie par Reuters 27/04/2017 à 21:10

 (Avec explications de l'entourage de Macron) 
    PARIS, 27 avril (Reuters) - Emmanuel Macron menace de 
prendre, s'il est élu président, des mesures à l'encontre de la 
Pologne, qu'il accuse d'enfreindre "tous les principes" de 
l'Union européenne dans une interview accordée jeudi à la presse 
régionale.  
    Le favori des sondages fait notamment allusion au projet de 
délocalisation dans ce pays de l'usine Whirlpool d'Amiens, où le 
candidat d'En Marche ! a fait un déplacement houleux mercredi. 
    Selon son conseiller pour les affaires européennes, Clément 
Beaune, il entend adresser un "signal de force", non seulement 
aux alliés européens de la France, mais également à la Russie de 
Vladimir Poutine et aux Etats-Unis de Donald Trump.    
    "Dans les trois mois qui suivront mon élection, il y aura 
une décision prise sur la Pologne. Je mets ma responsabilité sur 
la table sur ce sujet", dit Emmanuel Macron dans cet entretien, 
dont La Voix du Nord publie des extraits sur son site internet. 
    "On ne peut pas avoir un pays qui joue des écarts fiscaux 
sociaux au sein de l'Union européenne et qui est en infraction 
de tous les principes de l'Union", justifie-t-il. 
    Emmanuel Macron élargit cependant son propos à la question 
plus générale des valeurs de l'Union européenne. 
    "Je veux que sur le non-respect des droits et des valeurs de 
l'Union européenne, des sanctions soient prises", dit-il. 
    "On ne peut pas avoir une Europe qui débatte de la décimale 
sur chacun des sujets budgétaires de chaque pays et qui, lorsque 
vous avez un pays membre de l'Union européenne qui se comporte 
comme la Pologne, ou la Hongrie, sur des sujets liés à 
l'université et au savoir, aux réfugiés, aux valeurs 
fondamentales, décide de ne rien faire." 
    Selon Clément Beaune, ce sujet tient à coeur à Emmanuel 
Macron, le plus européen des candidats qui étaient en lice au 
premier tour de la présidentielle. 
    "Il assume d'être pro-Européen mais on ne peut pas être 
européen sans faire respecter des principes fondamentaux", a 
expliqué son conseiller à Reuters. "C'est aussi un signal de 
force et de crédibilité général vis-à-vis de la Russie, 
vis-à-vis des Etats-Unis et, en interne, vis-à-vis des 
Européens." 
    L'ex-ministre de l'Economie prône par ailleurs "une autre 
Europe, une Europe qui protège". 
    Les sondages lui prêtent pour l'heure une avance d'environ 
20 points sur la candidate du Front national, Marine Le Pen, 
dans les intentions de vote avant le second tour, le 7 mai. 
    Emmanuel Macron promet à ce propos de ne pas reproduire 
"l'erreur de 2002", quand Jacques Chirac, très largement 
vainqueur au second tour du père de Marine le Pen grâce à un 
front républicain contre le FN, n'avait finalement nommé qu'un 
gouvernement réduit à sa propre famille politique. 
    L'ancien ministre de l'Economie de François Hollande assure 
ainsi qu'il permettra "à toutes les sensibilités politiques 
républicaines d'avoir une part dans la gestion du pays". 
 
 (Simon Carraud, avec Emmanuel Jarry et Michel Rose, édité par 
Gérard Bon) 
 

10 commentaires

  • 27 avril 23:02

    Bizarre, dans toutes les apparitions à la Télé on ne parle jamais des 76 Mlds d'€ de déficit budgétaire , lequel ne fait que s'amplifier d'année en année comme le chômage d'ailleurs.


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