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FRANCE 2017-L'absence de consigne de vote de Mélenchon critiquée
information fournie par Reuters 24/04/2017 à 11:27

    * Le candidat va consulter ses militants sur internet 
    * Cambadélis dénonce une "faute", Le Foll "un manque de 
clarté" 
    * Mélenchon "rate une marche de l'histoire"-Ferrand 
    * LO et le NPA rejettent le FN mais n'appellent pas à voter 
Macron 
 
    PARIS, 24 avril (Reuters) - La décision de Jean-Luc 
Mélenchon de s'en remettre au choix de ses électeurs sur un 
éventuel appel à voter pour Emmanuel Macron au second tour de 
l'élection présidentielle afin de faire barrage au Front 
national a fait l'objet de vives critiques lundi dans les rangs 
socialistes.  
    Le candidat de La France insoumise, arrivé quatrième à 
l'issue d'un premier tour remporté par Marine Le Pen (FN) et 
Emmanuel Macron (En Marche!), a refusé de donner une consigne de 
vote dimanche soir, soulignant ne pas avoir de mandat pour 
s'exprimer à la place de ses électeurs.  
    L'eurodéputé a toutefois annoncé son intention de consulter 
ses quelque 450.000 soutiens via un vote organisé dans les 
prochains jours sur sa plateforme internet  .  
    "J'ai du respect pour tous les votes de gauche et Mélenchon 
mais ne pas appeler à battre M. Le Pen est une faute et 
intenable quand on est de gauche", a réagi le premier secrétaire 
du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis sur Twitter.  
    Pour le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll, 
Jean-Luc Mélenchon a manqué de "clarté" lors de sa déclaration à 
la presse dimanche soir. 
    "Moi je pense qu'aujourd'hui la responsabilité des 
socialistes, c'est justement de s'engager pleinement, ce qui n'a 
pas été le cas hier soir de Jean-Luc Mélenchon", a-t-il dit sur 
RTL. "Il a fait ce qu'il voulait faire, moi après j'en tire 
d'autres conséquences, je n'aurais pas fait ça."   
    Dans les rangs d'En Marche!, Richard Ferrand s'est pour sa 
part dit "déçu" par le candidat de La France insoumise.  
    "Il m'a donné un peu le sentiment de rater une marche de 
l'histoire", a dit le secrétaire général du mouvement d'Emmanuel 
Macron, sur Europe 1. "Il fera ce qu'il veut. Quand on est 
quelqu'un qui porte les idées qu'il porte, lorsqu'on constate 
qu'il a le choix entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, je ne 
comprends pas qu'on puisse hésiter une demi-seconde.  
    "Jean-Luc Mélenchon l'a dit lui-même : chacun doit faire son 
devoir. Alors qu'il le fasse", a-t-il ajouté.      
     
    VOTE BLANC 
    Face aux critiques, Eric Coquerel, porte-parole de Jean-Luc 
Mélenchon et coordinateur du Parti de gauche, a réaffirmé la 
position du candidat face au Front national. 
    "Vous savez que nous sommes les adversaires irréductibles du 
Front national, l'antithèse du Front national", a-t-il dit sur 
France Inter. "Nous n'avons jamais imaginé mettre un bulletin de 
vote pour le FN. Simplement nous avons 440.000 personnes qui ont 
appuyé cette campagne d'un air vraiment nouveau, les insoumises 
et les insoumis, et c'est à eux de décider quelle sera la forme 
de la consigne ou en tout cas leur avis pour le deuxième tour".  
    Outre Jean-Luc Mélenchon, les deux candidats d'extrême 
gauche, Nathalie Arthaud (Lutte Ouvrière) et Philippe Poutou 
(Nouveau Parti Anticapitaliste) ont également rejeté dimanche le 
FN, sans pour autant appeler à voter pour Emmanuel Macron.  
    "Pour ma part je voterai blanc en rejetant le FN mais sans 
croire que Macron est un barrage. Je crois dans l'expression des 
luttes", a écrit Nathalie Arthaud sur Twitter. 
    Philippe Poutou a lui appelé dans un communiqué à "reprendre 
la rue contre l'extrême droite, mais aussi contre toutes celles 
et ceux qui, comme Macron, ont mis en place ou veulent imposer 
des mesures antisociales".      
    Le Parti communiste français (PCF), soutien de Jean-Luc 
Mélenchon dans le cadre de cette présidentielle, a lui en 
revanche appelé à faire barrage à l'extrême droite, tout comme 
il l'avait fait à l'issue du premier tour de la présidentielle 
de 2002 face au duel Chirac-Le Pen.  
 
 (Marine Pennetier, édité par Yves Clarisse) 
 

3 commentaires

  • 24 avril 12:04

    Le PS aurai déjà dû se fédérer derrière leur gagnant des primaires avant de donner des leçons....Vont-ils exclurent les dissidents qui ont rallier Macron a la première heure ? Ou oublier pour garder des députés.....


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