Le logo Google durant le «Google Impact Challenge, Japan», le 26 mars 2015 à Tokyo. (© T. Kitamura / AFP)
Les géants américains de l'Internet Facebook, Google, Amazon, ont affirmé lundi prendre au sérieux leurs obligations fiscales, alors qu'ils étaient entendus avec huit autres multinationales par des parlementaires européens sur les éventuels avantages dont ils bénéficient.
«Facebook prend au sérieux ses obligations fiscales», a lancé Delphine Reyre, représentante du groupe américain et responsable en son sein de politique publique du Sud de l'Europe.
Outre les trois géants américains de l'internet sont présents des représentants de Coca-Cola, Mc Donald's Europe, Ikea, Philip Morris, Disney, AB InBev, HSBC et Barclays. Au total 11 sur 13 multinationales ont accepté l'invitation du Parlement européen d'aborder la question des avantages fiscaux accordés à de grandes entreprises internationales.
En ouvrant ces auditions lundi après-midi, le Français Alain Lamassoure (PPE, droite), président de la commission du Parlement européen, créée spécialement pour se pencher sur les questions fiscales, après l'éclatement en novembre 2014 du scandale LuxLeaks, a affiché sa fermeté.
«Il y aura désormais un avant et un après Luxleaks, comme il y a eu un avant et un après Lehman Brothers», a-t-il lancé, à propos de ce scandale qui a mis en évidence certaines pratiques d'optimisation fiscale comme les rescrits
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