La présidente de la Fed, Janet Yellen, le 21 septembre 2016 à Washington. (© S. Loeb / AFP)
Devant une commission sur les affaires économiques, Mme Yellen va aussi s'attacher à défendre l'indépendance de la banque centrale et ses efforts de régulation financière, soumis à une attaque en règle des républicains, qui ont conservé le contrôle des deux chambres du Congrès.
La banque centrale et sa dirigeante ont également été la cible des critiques du candidat républicain, qui lui reprochait de faire le jeu des démocrates durant la campagne.
Légalement, le prochain hôte de la Maison Blanche n'a pas les moyens de révoquer la responsable de la banque centrale, sauf faute grave, et les analystes ne croient pas à une démission de la première femme à la tête de la Fed.
Mais le mandat de quatre ans de Mme Yellen arrive à échéance en février 2018, ce qui donnera l'occasion à Donald Trump de mettre sa patte personnelle sur la direction de la banque centrale.
Sur le front de la régulation financière, l'approche du magnat de l'immobilier a été ambivalente, voire contradictoire. Il a appelé à dénoncer la loi Dodd-Frank qui, après la crise financière de 2008, a forcé les banques à mettre davantage de capitaux de côté et à se soumettre à des tests de résistance. Mais il a aussi évoqué le rétablissement d'une loi de 1933, le Glass Steagall Act, qui séparait les banques de dépôt des banques d'investissement.
Jeudi, les marchés attendent en tout cas de Janet Yellen qu'elle
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