Pablo Iglesias, le chef de Podemos. (© P. Barrena /AFP)
Depuis décembre dernier, l’Espagne est dans l’impasse politique : faute de majorité parlementaire, le gouvernement reste cantonné aux affaires courantes. Le… juin prochain, de nouvelles élections législatives se tiendront, d’où une coalition gouvernementale devra émerger.
Les sondages prédisent une poussée de Podemos, crédité de plus de 25% des voix (contre 20,7% en décembre). Né en 2014, ce parti espère arracher le leadership de la gauche à l’historique Parti Socialiste Ouvrier Espagnol… crédité de seulement 21%. Renforcé ces derniers mois, en tissant des alliances avec de petits partis d’extrême-gauche, Podemos inquiète toujours les marchés financiers.
Une inquiétude ressentie dans le ralentissement brusque de l’investissement des entreprises au premier trimestre et la dégradation de la dynamique du crédit, en avril. Les économistes de Deutsche Bank évoquent un programme économique «irréaliste et susceptible de remettre en cause la reprise économique du pays».
Un redressement économique spectaculaire en 2014-2015Il y a certes beaucoup à perdre car, après une dure récession entre 2009 et 2013, l’Espagne a depuis redressé la barre. La déflation, provoquée par l’envolée du chômage (donc la modération salariale), la crise immobilière et la hausse des impôts, a permis un redressement douloureux mais mécanique de la compétitivité des entreprises,
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