Michel Sapin peut avoir le sourire. La trajectoire de réduction des déficits qu'il vient de présenter à Bruxelles est, pour la première fois depuis longtemps, jugée crédible. Le ministre français des Finances peut dire merci à la conjoncture : la conjonction d'un prix du pétrole en forte baisse, de taux d'intérêt très bas et d'une baisse de l'euro devrait soutenir la croissance en 2015 et en 2016, lui permettant d'atteindre les objectifs fixés. Dans ses prévisions économiques de printemps présentées mardi, la Commission se montre même plus optimiste que Paris. Bruxelles anticipe désormais une progression de l'activité économique de 1,1 % en 2015, contre 1 % pour le gouvernement, et surtout 1,7 % en 2016, contre 1,5 %. "Que le printemps économique ne soit pas qu'une saison" (Moscovici) À condition que le ralentissement des réformes structurelles ne vienne pas remettre en cause l'amélioration récente de la confiance des ménages et des chefs d'entreprise, précisent toutefois les experts de la Commission. "Ce que nous souhaitons, c'est que ce printemps ne soit pas une saison [...]. Et donc il faut faire davantage pour conforter et pérenniser cette reprise", a prévenu lundi Pierre Moscovici en parlant de l'ensemble de l'Europe. Avant d'ajouter à propos de la France : "Cela ne doit conduire ni à remettre en cause l'ambition des réformes ni la politique de réduction des déficits, absolument cruciale pour un pays dont la dette atteint 100 % du...
Croissance : Bruxelles conforte la stratégie de la France
information fournie par Le Point 06/05/2015 à 08:35
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