"La Grèce est aujourd'hui membre de la zone euro. La Grèce reste dans la zone euro. La Grèce, son destin, c'est de rester dans la zone euro". Michel Sapin, voulait encore y croire samedi soir. Le ministre français des Finances avait beau afficher encore de l'espoir, à l'issue d'une journée décisive, l'avenir d'Athènes dans l'Union monétaire apparaît largement incertain.La veille au soir, Alexis Tsipras a pris tout le monde de court en informant Angela Merkel et François Hollande de son intention de soumettre les exigences de réformes de ses créanciers (la Commission européenne, la BCE et le Fonds monétaire international) en échange de leurs financements à un référendum. Un scrutin qui ne serait pas organisé avant dimanche 5 juillet, et pour lequel le gouvernement appellerait à voter "non". Personne ne s'attendait à une telle volte-face d'Athènes alors que les discussions devaient reprendre samedi avec l'Eurogroupe, l'organe rassemblant les ministres des Finances de la zone euro pour parvenir un accord réformes contre financement.
La Grèce se justifie
Le ministre des Finances grec a donc dû justifier la position de son gouvernement lors d'une conférence de presse tenue samedi après-midi, à l'issue de la rencontre avec ses homologues. Les propositions des "institutions" empêchent le retour de la croissance, a-t-il fait valoir. La prolongation de cinq mois du plan d'aide proposée par le reste de la zone euro, ainsi que...
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