Le Revenu Hebdo no 1334.
Le succès du «non» au référendum grec n’a rien fait pour clarifier la situation du pays, mais, à brève échéance, il a sensiblement augmenté le risque d’une sortie de la Grèce de la zone euro. Conséquence : la volatilité augmente à nouveau sur les actions et les obligations européennes.
Les investisseurs devront maintenant apprécier l’impact dans les prochains mois de ce feuilleton interminable, sur la confiance des consommateurs en zone euro, le coût du crédit et l’investissement des entreprises. Dans l’immédiat, les écarts de rendement entre la dette publique espagnole, italienne et portugaise avec le Bund allemand ont peu grandi, soulignant la capacité de la Banque centrale européenne à éteindre le feu.
Bloc "A lire aussi"La plupart des grands investisseurs privilégiaient le succès du «oui» au référendum grec, le résultat des urnes a donc constitué une relative surprise qui a augmenté le risque du Grexit et qui s’est traduit par un net recul des Bourses européennes dans les premières séances de cotation. Faut-il profiter de la chute des cours pour acheter ? La réaction du marché obligataire sera déterminante.
Pour se protéger du risque de contagion, les investisseurs ont acheté du Bund allemand et vendu des obligations espagnoles, italiennes et portugaises. Les écarts de rendement se sont un peu élargis. Si
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