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Convictions AM lance un observatoire sur l'obligataire avec l'Université Paris-Dauphine et Morningstar
information fournie par Newsmanagers 09/09/2014 à 16:00

(NEWSManagers.com) -

La société de gestion Convictions Asset Management a décidé de mettre en place un observatoire des stratégies obligataires dans le cadre d'un partenariat avec l'Université Paris-Dauphine et Morningstar, a annoncé le 28 août Nicolas Duban, directeur général de Convictions, à l'occasion de la première édition de l'Université d'été de l'Asset Management.

Un partenariat qui devrait se développer sur la base des compétences et des ressources des trois parties prenantes, Morningstar en tant que l'un des principaux fournisseurs de données de la planète, Paris-Dauphine avec sa force de frappe et son savoir-faire dans le domaine de la recherche, et, last but not least, Convictions AM avec ses équipes de gestion.

Encore en gestation, l'observatoire devrait être doté d'un comité consultatif. Le détail de la constitution de la nouvelle structure ainsi que ses premiers travaux pourraient être présentés début 2015, à l'occasion d'une manifestation de l'AF2i.

Arrivé chez Convictions AM il y a seulement quelques mois, Nicolas Duban n'est bien évidemment pas étranger à cette initiative. Il a rejoint la société de gestion pour y apporter son expertise obligataire qu'il a développé chez BFT Gestion où il était en charge de la gestion obligataire puis à la Française des Placement, où il était également responsable de la gestion obligataire avant de se lancer dans une autre étape de sa carrière.

Les débats de la première université d'été de l'Asset Management étaient d'ailleurs consacrés au thème de la gestion obligataire, avec une interrogation au centre des préoccupations des investisseurs : " Quelles stratégies obligataires dans un environnement de taux bas?" . Un environnement qui, de l'avis de la plupart des intervenants pourrait durer plusieurs années, au moins en tout cas dans la zone euro.

Dans un tel contexte, il convient de faire évoluer les mentalités et les allocations. " Il faut évoluer vers des investissements plus risqués, avec des gradations dans la prise de risque" , a lancé Olivier Hériel, directeur des gestion d'actifs de BNP Paribas Cardif. Mais il faut pour cela créer " une nouvelle culture du risque" . Un pari qui est loin d'être tant du côté des clients que des professionnels, confrontés à une réglementation (Solvabilité II) qui n'incite pas à la prise de risque.

Les intervenants sont aussi convenus que la recherche de rendement devait désormais passer par la diversification. Une diversification flexible, évolutive pour limiter les chocs exogènes. Pour Philippe Mimran, directeur délégué de la division Gestion d'actifs cotés d' EDF, la diversification passe notamment par une augmentation de la poche actions, avec des incursions dans des zones souvent peu fréquentées par les institutionnels comme les marchés émergents, par une exploration de tout le spectre obligataire, et par une exposition aux actifs réels tels que l'immobilier.

" Nous avons choisi chez EDF de constituer une équipe dédiée en interne pour développer une expertise sur l'immobilier, les infrastructures et le private equity. C'est un programme de très long terme. Il y a trois ans, nous n'avions aucune exposition sur ces classes d'actifs. Dans trois, quatre ou cinq ans, nous envisageons d'avoir un quart de notre allocation investie sur ces classes d'actifs" , a expliqué Philippe Mimran.

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