Les forces en présence sont connues, comme au football. Deux équipes se rencontrent, les syndicats de salariés et les syndicats de patrons. Au milieu du terrain, une équipe d'arbitres s'efforce de contrôler le match. À gauche, les syndicats de salariés ont beaucoup de mal à jouer collectif. Il y a dans cette "équipe" une gauche réformiste, la CFDT et l'Unsa, et une extrême gauche agressive, en lutte permanente, composée des communistes de la CGT, des trotskistes de FO et des anarchistes de SUD, tout ce beau monde ne représentant que 5% au maximum des salariés du privé ! Quant à savoir ce que pèsent tous ensemble dans l'opinion les cocos, les trotskos et les anarchos, c'est sans doute du même ordre. Et ce sont évidemment ceux qui font grève le plus souvent, profitant jusqu'à l'os d'un système de nuisance maximum, aucun gouvernement français n'ayant eu le courage de les mettre définitivement au pas comme a pu le faire Margaret Thatcher au Royaume-Uni il y a déjà 30 ans, en 1984.
À droite, on trouve les syndicats de patrons, pour une fois unanimes : ils ont fait savoir aux arbitres il y a une semaine, dans une "lettre ouverte" au gouvernement, qu'il y avait urgence et qu'il fallait lancer dès maintenant les réformes annoncées et promises : baisse des impôts et des charges, simplification des normes et réduction des dépenses publiques. Et mettre en oeuvre, enfin, les côtés positifs de ce fameux pacte de responsabilité dont on parle depuis six...
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