Il est toujours très difficile de faire des prévisions sur une réalité très complexe, la mondialisation et l'étroite imbrication des économies entre elles rendant les diagnostics ardus. Il s'agit de faire la part des choses entre les tendances lourdes fondamentales qui ne peuvent être modifiées qu'à très long terme et les épiphénomènes.
Remontée du pétrole et baisse du marché actions
Aujourd'hui, à l'heure où j'écris ces lignes, la baisse des prix du pétrole captive l'attention médiatique. Mais ces prix du pétrole vont remonter, et même violemment. Il faut savoir que le rallye de fin d'année à la baisse comme à la hausse n'est que le fait d'algotrading (trading algorithmique automatisé) et non d'interventions de quelconques gestionnaires. Les investisseurs étant toujours à la recherche des marchés qui présentent le levier le plus fort, il viendra un temps où d'immenses masses de liquidités vont délaisser le marché actions (surévalué par rapport aux performances réelles des entreprises) pour se placer sur le marché des matières premières. Il s'ensuivra une forte hausse des matières premières et un plongeon des actions. Le CAC 40, petit marché à l'échelle mondiale, pourra atteindre les 3 500-3 600 points. La fin des illusions américaines
Les analystes et les commentateurs vivent encore sur l'illusion que les États-Unis vont profiter du gain de pouvoir d'achat que la baisse du pétrole donne aux consommateurs...
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