Graham Secker de Morgan Stanley juge les actions européennes à nouveau attrayantes. (© DR)
Graham Secker chez Morgan Stanley reconnait des similarités entre la récente baisse des actions européennes et le scénario de 1987, où les Bourses avaient chuté d’un tiers.
A l’époque, le repli des cours avait eu lieu comme aujourd’hui, alors que l’économie n’était pas sur le point d’entrer en récession et que des facteurs «techniques» avaient amplifié le mouvement de baisse. La chute de 1987 avait également suivi, comme cette année, une remontée des taux d’intérêt, une hausse de l’inflation et un dollar plus faible.
Mais d’autres facteurs permettent d’envisager une correction moins sévère que celle de 1987, selon le stratège. Ainsi, la hausse des cours depuis un an a été accompagnée d’une progression des bénéfices d’entreprises, contrairement à 1987 où la hausse des cours précédant la chute avait conduit à une hausse des multiples de valorisation.
Des similitudes et des différences avec le scénario de 1987La valorisation relative des actions par rapport aux obligations est aussi beaucoup plus attrayante qu’à l’époque, où les taux d’intérêt à dix ans étaient de 10% aux États-Unis et de 7% en Allemagne (2,85% et 0,74% aujourd’hui).
L’expert de Morgan Stanley juge les actions européennes à nouveau attrayantes, avec un PER moyen estimé à douze mois au plus bas depuis trois ans à 13,9 (le niveau médian est au plus bas de quatre ans à
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