Le dollar va-t-il reprendre son parcours haussier ? Cette question taraude de nombreux observateurs car un tel mouvement risquerait de provoquer une réaction en chaîne très négative pour les marchés. Dans une étude publiée récemment, Deutsche Bank pointe les risques d’un tel scénario.
Certes, en zone euro, le discours très accommodant du président de la Banque centrale européenne (BCE) a été bien accueilli par les opérateurs de marchés. Début janvier, l’anticipation d’un effort supplémentaire en faveur de l’assouplissement monétaire a soutenu les indices boursiers. Mais l’optimisme a tourné court: réflexion faite, les investisseurs craignent que l’opération tourne à l’avantage du dollar.
Pression sur les hauts rendementsL’appréciation du billet vert pose plusieurs problèmes. Tout d’abord, elle risque de peser encore davantage sur les cours du pétrole et par conséquent d’accroître le risque de défaut sur les dettes de certaines compagnies américaines du secteur. Selon Deutsche Bank, la dette du secteur pétrolier aux Etats-Unis représente environ 3 fois l’Ebitda, un sommet encore jamais atteint au cours des trente dernières années.
Les spreads sur les dettes à hauts rendements approchent les 800 points de base laissant entrevoir un taux de défaut proche de 4%. Mais les experts de la banque allemande tempèrent la situation en signalant que le taux de défaut avait
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