Patrick Drahi et Michel Combes, les deux hommes forts d'Altice. (© AFP / E. Piermont)
En trois mois, l’action Altice a décroché de 22%. Un parcours qui traduit la méfiance des investisseurs vis-à-vis des ambitions américaines d’Altice.
Doubler de taille aux États-Unis dans les cinq ans à venir est pourtant un alléchant programme. Cet objectif constitue d’ailleurs la suite logique de l’introduction en Bourse de la filiale Altice USA à Wall Street fin juin.
Mais il implique une stratégie agressive de croissance externe, qui nécessite des moyens importants. L'opérateur télécoms supporte une dette nette de 49,2 milliards d’euros, soit 5,3 fois l’excédent brut d’exploitation.
Le risque d’augmentation de capital paraît élevé, surtout depuis que des rumeurs prêtent à Altice l’intention de venir concurrencer Softbank et Verizon pour l’acquisition de Charter Communications.
Or la valeur d’entreprise du deuxième câblo-opérateur américain ressort à 180 milliards de dollars et sa capitalisation boursière de 100 milliards de dollars représente plus de quatre fois celle d’Altice USA…
La récente baisse du titre paraît excessive. La concentration du secteur très concurrentiel des câblo-opérateurs aux États-Unis serait profitable aux activités d’Altice dans la zone, ainsi qu’à son cours de Bourse.
L’acquisition des américains Suddenlink (2015) et Cablevision (2016), principalement financée par de l’endettement bancaire,
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