Rien ne lui a été épargné, et il s'y attendait. En mars 2017, en pleine campagne pour la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon livrait sur son blog personnel son aversion pour « l'odieuse » Émission politique de France 2 : « un véritable traquenard qui fonctionne seulement comme un spectacle, dont la volonté de mise à mort est tellement évidente qu'elle est insupportable, même quand un de nos adversaires y est soumis ! » écrivait-il à la suite du passage de François Fillon.
Il y a quelques jours, lors de la convention de La France insoumise à Clermont-Ferrand, l'un des jeunes parlementaires du mouvement se montrait également un brin soucieux quant à la tournure qu'allait prendre ce grand rendez-vous médiatique : « Les meilleures prestations de Jean-Luc ont été celles où il a été le plus pédagogue, le plus professoral. Il faudra faire attention : c'est un format long, qu'il apprécie parce qu'il permet d'approfondir les sujets, mais parfois il est utilisé seulement pour faire le buzz. » Restait alors à savoir comment le leader de la FI, en pleine opération reconquête après un mois de novembre compliqué, allait encaisser les coups. Réponse après deux heures de débat : en les rendant. Un par un. Quitte à frôler ? voire dépasser allègrement ? l'excès d'agressivité.
Obono : une passe d'armes et un lapsus
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