Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Hausse des prix alimentaires et de la malnutrition en vue avec la guerre en Ukraine-FAO
information fournie par Reuters 11/03/2022 à 13:42

(.)

ROME, 11 mars (Reuters) - Les prix alimentaires mondiaux pourraient enregistrer des hausses comprises entre 8% et 20% dans le sillage de la guerre en Ukraine, estime vendredi l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), qui alerte sur une progression prévisible de la malnutrition à l'échelle mondiale.

La Russie est le premier exportateur mondial de blé et l'Ukraine le cinquième. Ensemble, les deux pays fournissent plus du tiers des exportations mondiales de céréales (19% pour l'orge, 14% pour le blé et 4% pour le maïs).

"Les probables perturbations des activités agricoles de ces deux exportateurs majeurs de produits de base pourraient sérieusement aggraver l'insécurité alimentaire à l'échelle internationale", déclare le directeur général de la FAO, Qu Dongyu, cité dans un communiqué.

L'indice des prix alimentaires de l'agence onusienne, qui reflète l'évolution des cours des principales denrées échangées dans le monde, a déjà atteint un niveau record en février.

Son envolée risque de se poursuivre dans les mois à venir, lorsque les répercussions du conflit vont se répandre à travers le monde, prévient la FAO.

Dans son évaluation préliminaire de l'impact de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, la FAO souligne les incertitudes qui entourent les récoltes en Ukraine mais aussi les exportations agricoles russes, sans compter que la Russie est également un exportateur majeur de produits fertilisants.

Dans le détail, entre 20% et 30% des champs de céréales d'hiver, de maïs et de tournesol ne seront pas plantés ou récoltés en Ukraine pendant la saison 2022-23, tandis que les exportations russes devraient être perturbées par les sanctions internationales.

D'après la FAO, 50 pays, dont une bonne partie figurent parmi les plus pauvres du monde, dépendent de la Russie et de l'Ukraine pour 30% au plus de leur approvisionnement en blé et vont donc être particulièrement vulnérables face à la crise en cours.

"Huit à treize millions de personnes supplémentaires pourraient souffrir de sous-nutrition à travers le monde en 2022/23", alerte la FAO en précisant que la progression de la malnutrition sera particulièrement marquée dans les régions d'Asie-Pacifique et d'Afrique subsaharienne.

(Reportage Crispian Balmer, version française Myriam Rivet, édité par Sophie Louet)

2 commentaires

  • 11 mars 14:13

    Donné de la nourriture n'a pas de sens, puisqu'avant un problème de prix , c'est un problème de pénurie. A la rigueur, cela aurait un sens de donner en nourriture, ce que l'on aurait consommé, mais que l'on s'est abstenu de la faire, en réduisant nos portions journalières.


Signaler le commentaire

Fermer

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.