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Voici le top des villes végétalisées où les canicules sont plus supportables
information fournie par Le Figaro 16/07/2023 à 07:00

Annecy offre notamment 186 mètres carrés de surface végétalisée par habitant (Crédits photo : Unsplash - Mathias Reding )

Annecy offre notamment 186 mètres carrés de surface végétalisée par habitant (Crédits photo : Unsplash - Mathias Reding )

Découvrez dans notre classement quelles villes profitent d'un nombre de parcelles végétalisées par habitant plus volumineux et celles où la végétalisation est quasi-inexistante.

Plus de 60.000 décès seraient imputables à la chaleur en Europe durant l'été 2022 , selon une étude publiée lundi dans Nature Medicine. En 2015, c'est 6700 décès prématurés qui seraient attribués au réchauffement de la température en Europe. Tamara Lungman, chercheuse à l'Institut de santé mondiale de Barcelone, estime que sur ces 6700 décès prématurés, un tiers aurait pu être évité par une couverture arborée supplémentaire.

Or, la température est plus élevée dans les villes que dans les campagnes en raison des îlots de chaleur dus au manque de végétalisation notamment. « On observe 5 degrés de différence entre une rue ombragée par des arbres et une rue bétonnée », explique Chloé Clair, directrice générale de namR, une base de données qui permet de caractériser les bâtiments d'un territoire. NamR a réalisé une étude pour Le Figaro afin de relever le nombre de parcelles végétalisées par habitant, soit le capital végétation dont bénéfice chaque habitant dans sa ville.

Annecy, Anglet, Saint-Malo et Biarritz arrivent en tête. Annecy offre notamment 186 mètres carrés de surface végétalisée par habitant et Anglet 187. Ce sont donc des villes où les phénomènes d'îlot de chaleur seraient moins difficiles à supporter . À Annecy, les routes représentent 12,60 % des sols et les bâtiments 27,10 %. Quant aux canopées, elles comptent pour 14,10 % et les herbes et fourrés (hors canopées) 26,10% des sols. « Attention toutefois, il y a un biais à prendre en compte: ce sont des villes hypertouristiques et on a divisé le total de la surface végétalisée dans la ville par le nombre d'habitants. La surface végétalisée par habitant est donc une réalité quand il n'y a pas de touriste », nuance Chloé Clair.

Sans surprise, Paris fait figure de mauvais élève avec seulement 2m² de surface végétalisée par habitant tout comme Lyon qui en offre 7. Les routes représentent 5,30 % des sols, les bâtiments 71,30 %, les canopées 5,60 % et les herbes et fourrés (hors canopées) 3,90 % à Paris. « Paris et Lyon sont des villes compactes à l'inverse d'Anglet qui est moins densifiée par exemple », analyse Chloé Clair. Si l'on prend des villes de tailles comparables, Rouen est moins bien classée que Brest, avec 39 mètres carrés de surface végétalisée par habitant contre 72 mètres carrés.

Méthodologie

Cet article s'appuie les données de namR, producteur de données contextuelles géolocalisées. NamR a sélectionné 20 villes de tailles différentes, aussi bien des métropoles que des villes moyennes, où il fait bon vivre. L'étude de namR repose sur des images aériennes. Les canopées et les non-canopées sont séparées. Les critères retenus sont les suivants:

- La surface végétalisée par m² par habitant.

- L'occupation des sols par les routes (en %).

- L'occupation des sols par les bâtiments (en %).

- L'occupation des sols par ce qui n'est pas végétalisé mais qui est ni route ni bâtiment (en %).

- L'occupation des sols par les canopées d'arbres (en %).

- L'occupation des sols par les fleuves et les rivières (en %).

- L'occupation des sols par les herbes et les fourrés (en %).

- L'occupation des sols par les terrains vagues, encore perméables (en %).

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