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Victime d’un squat, ce retraité va récupérer son logement au bout d’un mois
information fournie par Le Figaro 26/05/2021 à 16:51

(Crédits photo : Adobe Stock -  )

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La ministre du Logement a promis que la maison occupée par une dizaine de squatteurs, sera évacuée d'ici ce mercredi soir.

Un cauchemar! Pour la deuxième fois en un an, sa maison, héritée de ses parents, est squattée. L'été dernier, il s'agissait de SDF. Cette fois-ci, ce sont près de 20 personnes qui se sont installées dans ce bien de 140 m² campé sur un terrain de 1300 m², après que la leur a été incendiée, rapporte La Dépêche du Midi. Le 26 avril, le propriétaire, un retraité de 77 ans, constate que son bien est occupé. Le 14 mai, il saisit un huissier de justice pour établir un constat et dépose une plainte qui a été transmise au commissariat de la préfecture de l'Aude. Mais problème: le propriétaire de Carcassonne n'aurait jamais adressé une demande d'expulsion auprès de la préfecture de l'Aude.

Or, la nouvelle loi, entrée en vigueur le 1er janvier 2021, permet d'accélérer l'expulsion des squatteurs (72 heures désormais) à condition que le préfet ait été saisi. Ce dernier a 48 heures pour répondre à la demande. S'il refuse, le propriétaire est contraint de passer par la case judiciaire. Une étape longue et coûteuse. S'il accepte, le squatteur a 24 heures pour quitter les lieux. Sans quoi les forces de police seront autorisées à intervenir et évacuer manu militari les occupants illégaux. Et c'est ce qui se passera pour les squatteurs de Carcassonne, si l'on en croit la ministre du Logement. « D'ici ce soir, la maison sera évacuée, a annoncé Emmanuelle Wargon, ce mercredi sur RMC. Soit les squatteurs sont partis d'eux-mêmes, soit la force publique intervient ». Le préfet les a mis en demeure de quitter les lieux. Une solution d'hébergement leur a été proposée et ils n'ont d'autres choix que de l'accepter, affirme la ministre. «Ce n'est pas à eux de décider où ils habitent», insiste la ministre.

Une bonne nouvelle pour le propriétaire qui aura tout de même dû attendre près de deux semaines - un mois depuis le constat de squat - avant qu'il puisse récupérer son logement. Pourtant, les squatteurs sont censés être expulsés en 72 heures selon la nouvelle loi. Mais les procédures peuvent traîner en longueur car un document - le dépôt de plainte le plus souvent - manque ou parce que les squatteurs sont nombreux voire compte des enfants parmi eux. Ce qui retarde d'autant la recherche de solutions d'hébergement ou de logement, que la ministre du Logement a promis aux squatteurs expulsés.

Dans le cas de la maison de Carcassonne, les squatteurs seraient 17 dont 12 enfants. Reste à savoir dans quel état le propriétaire trouvera sa maison qu'il cherche à vendre depuis 2019. Les squatteurs auraient arraché le panneau «À vendre» avant de forcer la grille puis la porte d'entrée de la maison et enfin de faire installer, en moins de 24 heures (!) selon un voisin, le gaz et l'électricité.

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