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Thesee : en un an, la plateforme dédiées aux escroqueries en ligne a reçu 85 000 signalements
information fournie par Boursorama avec Newsgene 17/03/2023 à 16:15

Depuis le 15 mars 2022, 68 365 particuliers ont déposé plainte en ligne et 16 592 ont effectué un signalement sur Thesee. Photo d'illustration.  (Pexels / Pixabay)

Depuis le 15 mars 2022, 68 365 particuliers ont déposé plainte en ligne et 16 592 ont effectué un signalement sur Thesee. Photo d'illustration. (Pexels / Pixabay)

En un an d'existence, près de 85 000 plaintes et signalements ont été recueillis sur la plateforme Thesee, dédiée aux alertes concernant les escroqueries en ligne. Les faux sites constituent la majorité des sollicitations devant les faux vendeurs et les faux acheteurs.

Un an après son lancement, il est temps de faire un bilan de la plateforme Thesee (Traitement harmonisé des enquêtes et signalements pour les e-escroqueries). Depuis le 15 mars 2022, le site a recueilli près de 85 000 plaintes et signalements, selon les chiffres consultés par France Inter. 68 365 particuliers ont déposé plainte en ligne et 16 592 ont effectué un signalement.

Les faux sites de vente en tête des plaintes et signalements

Une trentaine d'enquêteurs de l'Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication (OCLCTIC) est chargée de l'étude des sollicitations des internautes au sein de la Direction centrale de la police judiciaire à Nanterre (Hauts-de-Seine). Ils ont pour tâche de vérifier qu'une plainte est recevable. Ils peuvent aussi demander des compléments. Ce traitement « se fait en général sous 48 heures » , a assuré un de ces spécialistes.

Le premier motif de signalement déposé sur Thesee concerne les faux sites de vente, qui récoltent 40 % des plaintes et alertes. On trouve moitié moins de sollicitations pour des faux vendeurs (17 %). Les faux acheteurs (11 %), les fausses locations (10 %) et le piratage de profil (9 %) viennent ensuite. Le reste des actions des plaignants concerne des tentatives de chantage, des escroqueries « aux sentiments » ou des utilisations de rançongiciels.

Des rapprochements entre les dossiers similaires

La plateforme est équipée d'un logiciel qui analyse les alertes traitées par les enquêteurs et relie les dossiers qui concernent une même affaire. Ainsi, une seule plainte est à terme transmise au parquet de Nanterre. A l'issue de sa première année d'activité, la plateforme a permis l'ouverture de 75 enquêtes, dont certaines regroupaient plusieurs faits, pour un préjudice estimé à 8 640 752 euros. On compte également 76 dossiers de rançongiciels transmis à la section compétente du parquet de Paris.

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