
Du fait d'un changement de niveau de vie ou de situation, 850 000 nouveaux foyers devront payer la taxe d'habitation en 2021. (illustration) (Pixabay / geralt)
20 % des ménages les plus aisés encore assujettis à la taxe d'habitation vont bénéficier dès mi-janvier d'une baisse du montant de cet impôt pour avoir choisi la mensualisation. 850 000 contribuables, qui étaient auparavant exemptés de l'impôt, ont dû le régler en 2020, à cause de changements de leur situation familiale ou de la hausse de leurs revenus.
Depuis fin 2020, 80 % des ménages propriétaires ou locataires sont exonérés de la taxe d'habitation. L'an dernier, il ne restait donc que les 20 % des contribuables les plus aisés qui devaient payer cet impôt. Sept millions de ménages français sont encore concernés, rapportent Les Échos .
Mensualiser pour payer moins
Parmi eux, 2,7 millions de foyers qui ont opté pour la mensualisation de la taxe vont voir son montant réduit d'un tiers à partir de cette semaine selon les données de la Direction générale des finances publiques (DGFIP). Une option qui était ouverte à tous les contribuables assujettis à la taxe d'habitation jusqu'au 15 décembre dernier.
En 2020, le seuil d’assujettissement à cet impôt correspondait à un revenu fiscal de référence de 27 706 € pour un foyer avec une seule part fiscale, et à 56 438 € pour un foyer comptant trois parts. Toutefois, ceux qui dépassaient très légèrement le plafond de revenu fiscal (de 1 000 à 2 000 €) ont pu obtenir une baisse dégressive de l’impôt.
Des ménages taxés pour la première fois en 2020
Du fait de changements de vie (arrivée d'un enfant, baisse du niveau de vie), un million de ménages qui auraient encore dû payer la taxe d'habitation cette année en ont été exonérés ou ont bénéficié d'une baisse de cet impôt. D'autres foyers, 850 000 au total, ont au contraire dû régler l'impôt alors qu'ils appartenaient auparavant à une catégorie qui en était exonérée.
« Ce basculement est essentiellement dû à des hausses de revenus, mais aussi à des mariages, divorces, ou au nombre d'enfants à charge qui a évolué » , précise la DGFIP. Plus aucun contribuable ne paiera pas la taxe d'habitation à l'horizon 2023 pour sa résidence principale. L'impôt est cependant maintenu pour les résidences secondaires. En 2020, il a rapporté 2,8 milliards d'euros à l'État, selon une première estimation de Bercy.
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