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Starlink : l’internet par satellite by Elon Musk
information fournie par Boursorama avec LabSense 23/07/2021 à 08:30

Des voitures électriques (Tesla) aux implants cérébraux d’interfaces neuronales (Neuralink) en passant par les tunnels anti-bouchons (Boring Company) ou encore le lancement orbital (SpaceX) … Elon Musk n’a de cesse de relever les grands défis technologiques du siècle ! Son projet Starlink, qui prévoit de distribuer un accès Internet haut débit partout autour du globe grâce à un réseau de satellites, est dans la pure lignée de cette frénésie. Mais où en est exactement ce projet qui fait polémique dans le monde scientifique ? Point à date.

Starlink, l’internet par satellite by Elon MuskiStock-AlexLMX

Starlink, l’internet par satellite by Elon MuskiStock-AlexLMX

Un service opérationnel en septembre ?

Gwynne Shotwell, la Présidente de SpaceX, l’entreprise aérospatiale en charge de déployer Starlink, a indiqué le 22 juin dernier que sa promesse d’un accès à internet mondial via les satellites serait tenue d’ici septembre de cette année, la version bêta du service étant d’ores et déjà en test dans 11 pays, dont, notamment, la France, les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Australie, ou encore le Nouvelle-Zélande. "Nous avons déployé avec succès environ 1.800 satellites et une fois que tous ces satellites auront atteint leur orbite opérationnelle, nous aurons une couverture mondiale continue, ce qui devrait amener à la période de septembre", a ainsi déclaré Gwynne Shotwell. La représentante du multimilliardaire Sud-africain a cependant précisé que la disponibilité du réseau - bien que rendue possible partout autour du globe - sera soumise à l’approbation et aux règlementations de chaque état… SpaceX entame donc un démarchage planétaire en vue d’obtenir « l'approbation pour fournir des services de télécommunications » …

Un projet qui fait polémique dans le monde scientifique

Le projet de Starlink repose sur le déploiement, depuis 2015, d'une constellation de plusieurs milliers de satellites de télécommunications placés en orbite terrestre. 42 000 au total, devraient ainsi tournoyer dans l’espace à l’horizon de 2027, pour un coût estimé, à minima, à 10 milliards de dollars. L’ambition d’Elon Musk, de distribuer un internet très haut débit (jusqu'à 1Gb/s), dans les zones les plus reculées de la planète « Sans limites d’infrastructures traditionnelles au sol, [à] des emplacements où l’accès n’a pas été satisfaisant ou totalement indisponible » peut paraitre louable et attractive (Musk annonçait sur Twitter qu’il avait reçu plus de 500 000 précommandes). Les scientifiques, pourtant, s’en alarment. Alors que la firme du multimilliardaire a obtenu une autorisation de la Commission fédérale des communications pour réduire l’altitude de ses satellites (de 1 100 à 550 km) sur le réseau américain afin d’en améliorer la couverture, la communauté scientifique alerte sur les dangers que pourraient représenter ces milliers de satellites qui tournent autour de la Terre. En cause, notamment, les matériaux nocifs qui les équipent et qui viendraient détériorer la couche d'ozone. Par ailleurs, la combustion, des satellites mourants qui viennent s'échouer dans l'atmosphère, créeraient également d’immenses trous béants dans la couche d'ozone… Un papier publié dans la revue Scientific Reports précisait ainsi : « Avec la première génération de Starlink, nous pouvons atteindre 2 tonnes de satellites hors service rentrant quotidiennement dans l'atmosphère terrestre ». Reste à voir quels seront les défis à relever par SpaceX pour parvenir à ses fins tout en ménageant ses détracteurs.

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