Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Retraite complémentaire : les changements suivant votre profil
information fournie par Boursorama avec LabSense 14/02/2019 à 13:45

Depuis le 1er janvier 2019, une nouvelle mouture du système des retraites complémentaires est en place. Il en résulte entre autres la création d'un nouveau régime unique (Agirc-Arcco) et une hausse des cotisations pour les affiliés. Mais d'autres changements ont été instaurés par cette réforme issue d'un accord datant du 30 octobre 2015. Voici à quoi vous attendre en fonction de votre profil.

iStock.com-AJ_Watt

iStock.com-AJ_Watt

Les changements pour une femme employée non cadre

Pour une employée non cadre percevant un salaire de 28 000 euros brut par an, soit 21 600 euros nets, la cotisation à l'Agirc-Arrco est en hausse. Elle passe de quelques 1 092 euros par an à 1 123 euros. Une hausse qui engendre mécaniquement une baisse sur le salaire net imposable, de l'ordre de 31 euros. Le hic ? Malgré un niveau de cotisation en hausse, le montant annuel de pension complémentaire est en baisse, passant de 130 euros à 127 euros.

Pour un homme employé cadre

Un salarié-cadre qui est rémunéré 40 000 euros brut par année bénéficie quant à lui d'un coup de pouce grâce à la réforme. Le montant des cotisations diminue dans des proportions intéressantes, de l'ordre de -17 % en comparaison avec l'ancien système, passant de 1 935 euros par an à 1 604 euros. À la clé, un gain sur le salaire net imposable de 331 euros par an. Mais sa retraite complémentaire diminue de 23 % en comparaison avec l'ancien régime.

Pour un homme technicien non cadre

Si vous appartenez à la catégorie de technicien non cadre et que vous percevez un salaire annuel de 46 000 euros brut (soit 35 420 euros net), vous verrez vos cotisations augmenter de 5 %. En cause, une nouvelle ponction instaurée par la réforme : la Contribution d'équilibre technique (CET). La réforme engendre par ailleurs pour ce profil une perte de 107 euros sur le salaire net imposable et une perte également sur le montant annuel de la pension complémentaire, passant de 260 euros à 251 euros.

Pour un homme salarié non cadre

Autre profil : un homme salarié non cadre percevant un important salaire annuel de 140 000 euros. Pour ce profil singulier, les cotisations sont en forte hausse de 32 % : elles passent de 8 701 euros par an à 11 486 euros. Une hausse qui entraîne une baisse du salaire net imposable annuel à - 2785 euros. Pour autant, ce profil gagnera 270 euros en plus sur future pension de retraite complémentaire, soit 27 % de mieux qu'auparavant.

Le profil d'un homme cadre dirigeant

Le cadre dirigeant payé 180 000 euros par an est à n'en pas douter l'un des plus gros perdants du nouveau régime. Les cotisations augmentent de 10 %, passant de 13 987 euros à 15 434 euros ; pour une perte de salaire net imposable annuel de 1 447 euros. Une forte hausse des cotisations, une baisse du salaire net et à la clé un gain timide de 5 euros par an à peine sur la future pension de retraite complémentaire.

Pour une femme salariée cadre supérieure avec trois enfants

Une femme salariée bénéficiant du statut de cadre supérieur qui perçoit un salaire annuel brut de 100 000 euros (77 000 euros net) et qui a trois enfants voit ses cotisations annuelles augmenter de 9 %. Elles seront désormais de 7 546 euros tandis qu'elles n'étaient que de 6 923 euros par an. Cela se traduit par une perte sur le salaire net imposable annuel de plus de 600 euros (623 euros). Reste que le montant annuel de la pension complémentaire diminuera faiblement, de 926 euros avant la réforme à 922 euros après la réforme.

12 commentaires

  • 16 février 13:10

    Ou alors c'est le montant acquis pour une seule année de cotisation. L'article ne le dit pas, ce n'est vraiment pas clair.


Signaler le commentaire

Fermer