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Quels ont été les placements les plus rentables sur les 40 dernières années ?
information fournie par Mingzi 04/05/2023 à 08:30

Crédit photo : 123RF

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L'IEIF a publié son étude sur la performance comparée des placements sur longue période (de 1982 à 2022). Celle-ci met en perspective les performances des différents types de placements immobiliers (résidentiel, professionnel, coté) et celles des autres classes d'actifs (actions, obligations, fonds euros, livret A, or, inflation …).

L'IEIF (institut de l'épargne immobilière et foncière) a publié son étude annuelle sur la performance comparée des placements sur longue période (de 1982 à 2022). L'objectif de cette étude est de mettre en perspective les performances des différents types de placements immobiliers (résidentiel, professionnel, coté) et celles des autres classes d'actifs (actions, obligations, fonds euros, livret A, or, inflation …). L'étude couvre 4 décennies marquées par des crises économiques majeures : krach obligataire et boursier de 1987, éclatement de la bulle internet dans les années 2000, crise des « subprimes » en 2008, cirse sanitaire en 2020 et enfin la guerre en Ukraine qui débouche sur une crise énergétique, le retour de l'inflation et la hausse des taux d'intérêt. L'étude permet de comparer l'immobilier en termes de couple rendement-risque aux autres classes d'actifs et les positionne en distinguant, pour un niveau de risque comparable, les niveaux de performance ou à niveau de performance comparable, la volatilité.

Les performances comparées sur 15 ans

Sur la période 2007 à 2022, l'Or tire son épingle du jeu : la valeur refuge présente le TRI (taux de rendement interne) le plus élevé avec 7,4 %. L'immobilier direct arrive également en bonne position et domine nettement le classement des performances, en particulier les Commerces (TRI de 7,2 %) et la Logistique (6,1 %). Les SCPI font jeu égal avec le Logement et les Bureaux avec un TRI identique à 5,7 % pour ces 3 classes d'actifs. Les Actions et les Foncières cotées sont en retrait avec des TRI respectifs de 4 % et 3 %. Les produits de taux ferment le classement : le fonds en euros de l'assurance vie présente un TRI de 2,5 %, le Livret A et l'inflation de 1,4 % et enfin les obligations de 0,9 %.

Les performances comparées sur 5 ans (2017 à 2022)

Sur les 5 dernières années, les valeurs vénales de l'immobilier Logistique se sont fortement appréciées, expliquant les performances particulièrement élevées des Locaux Industriels (logistique et locaux d'activité). Sur cette même période, l'assurance vie (fonds euros), les OPCI, le Livret A, le Monétaire, les Obligations et les Foncières cotées présentent des TRI inférieurs à l'inflation. Par exemple, le TRI de l'immobilier coté est négatif à – 9,4 %.

« Les résultats de l'édition 2023 confirment une dichotomie forte entre les classes d'actifs immobiliers : celles dont les performances ont été très robustes jusqu'en 2022 à l'image de l'Industriel (en particulier la Logistique) et du Logement (faible volatilité) et celles dont le modèle a été sensiblement fragilisé par la crise sanitaire : Bureaux, Commerces » souligne Stéphanie Galiègue, Directrice déléguée de l'IEIF.

Les performances comparées sur 20 ans, 30 ans et 40 ans

Sur 20 ans (2002 à 2022), les Commerces arrivent nettement en haut du classement avec un TRI de 17,3 %, suivis par les Foncières (11%). Concernant les autres actifs immobiliers directs, les Locaux industriels servent un TRI de 10,1 %, les Bureaux 9,9 %, le Logement France 9,6 % et 8,7 % pour le Logement à Paris.

Sur 30 ans (1992 – 2022), les Foncières (10 %) et le Logement (9,3 %) devancent les Actions (8,8 %).

Sur 40 ans (1982 – 2022), les Actions sont les plus performantes (TRI à 15,1 %), suivies des Foncières (11,5 %) et du Logement à Paris (10,8 %).

« 2022 marque une année charnière car les conditions économiques et monétaires ont radicalement changé : inflation élevée et durable, croissance économique atone, hausse des taux d'intérêt, annonçant ainsi un nouveau cycle où les enjeux posés par la déglobalisation et le nouvel ordre du monde, par les échéances climatiques et par le vieillissement de la population, modifient nécessairement la structure de l'économie, de l'épargne et donc des comportements des différents placements » conclut Stéphanie Galiègue.

3 commentaires

  • 04 mai 11:21

    Tout dépend de quelles actions on parle .
    Ne surtout pas prendre l'europe comme benchmark


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