Le stationnement des deux-roues motorisés pourrait bientôt être payant à Paris (illustration). (Pixabay / djedjenny)
Initialement rejetée par Anne Hidalgo, la possibilité de rendre payant le stationnement des deux-roues motorisés à Paris est en cours de discussion. La mesure pourrait être étudiée par le Conseil de Paris la semaine prochaine. L'objectif est de faire entrer davantage d'argent dans les caisses mais aussi d'« ordonner » et de « valoriser l'espace public » de la capitale.
Afin d'engranger 45,4 millions d'euros de recettes supplémentaires l'an prochain, les responsables du stationnement de la mairie de Paris envisagent plusieurs changements. Parmi les solutions étudiées figurent la mise en place d'une nouvelle grille tarifaire mais aussi l'instauration du stationnement payant pour les deux-roues. Ces mesures seront débattues par le Conseil de Paris au cours de la semaine prochaine.
« Valoriser l'espace public »
Les discussions auront lieu dans le cadre de l'examen du budget municipal pour 2021, indique le site Les Echos . Outre l'augmentation des revenus au titre du stationnement, l'objectif de cette mesure serait « de davantage valoriser l'espace public parisien » , explique l'équipe d'Anne Hidalgo. Mais la fin du stationnement gratuit des motos et scooters risque de créer une vive polémique.
« On travaille, rien n'est encore arbitré , a cependant tempéré l’adjoint à la maire chargé des transports David Belliard, cité par Les Echos . Les choses se décanteront au début de l'année prochaine » .
Un changement de positionnement
BFM TV rappelle qu'Anne Hidalgo avait initialement affirmé que le parking des deux-roues motorisés resterait gratuit tout au long de son mandat. La maire de Paris avait cependant exprimé un avis différent en juin dernier. Au cours de la campagne électorale précédant le second tour des élections municipales, elle s'était dite « plutôt favorable » à un dispositif payant.
Les participants aux « états généraux du stationnement » débattent actuellement du bien-fondé de la mesure. « Nous souhaitons inciter à passer à des véhicules moins polluants, avec une politique très volontariste pour réduire la part dédiée à l'automobile et globalement à tous les véhicules thermiques », assurait David Belliard dans un entretien accordé au Parisien .
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