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information fournie par Boursorama avec LabSense•01/12/2020 à 10:30
La pandémie a fait basculer un million de Français de plus dans la pauvreté. Étudiants, intérimaires ou encore artisans : la crise sanitaire de 2020 a fait basculer près d’un million de Françaises et de Français dans la pauvreté. Selon les données de l’Insee et les chiffres avancés par les associations caritatives, plus 10 millions de personnes vivraient donc actuellement sous le seuil monétaire de pauvreté en France. Un triste record.
la pauvreté en France - iStock-Jovanmandic
Le taux de pauvreté en 2020
Selon les données de l’Insee pour l’année 2019, 14.5% de la population française vivait sous le seuil de pauvreté (60 % du revenu médian), soit 9 millions de personnes. Ces chiffres, publiés cette année, présentent une légère amélioration par rapport à 2018 (-0.3%). Cette légère amélioration en 2019 serait en partie explicable par la revalorisation de la prime d’activité suite aux manifestations des « gilets jaunes ». Si les données de 2020 ne seront connues qu’en 2022, les chiffres de la pauvreté devraient augmenter de manière significative. La crise sanitaire a fait basculer des milliers de travailleurs indépendants et précaires dans la pauvreté. Les importantes pertes d’emplois liées à la pandémie, ainsi que la fermeture des commerces non essentiels durant le premier et le second confinement sont directement responsables de ce phénomène. Selon le ministre de la Santé, Olivier Véran, les demandes d’allocations RSA battent des records, dépassant les 3 000 demandes par jour fin 2020.
L’appel des associations caritatives
Dix représentants d’associations caritatives (Fondation Abbé Pierre, Médecins du monde, Secours catholique, ATD Quart Monde, Emmaüs, etc.) ont été reçus début octobre par le premier ministre, Jean Castex. Ils demandaient notamment la mise en place de mesures d’urgence pour lutter contre la précarité croissante, comme l’augmentation des principaux minima sociaux ou encore l’ouverture du RSA dès 18 ans. Les associations étaient ressorties satisfaites de l’écoute, mais déçues de l’absence de réponse immédiate. Jean Castex a finalement annoncé fin octobre le détail du renforcement du plan de lutte contre la pauvreté. Ces mesures, assorties d’une enveloppe budgétaire de plus de 700 millions d’euros, exclut toutefois l’ouverture au RSA pour les moins de 25 ans. Le gouvernement prévoit une aide ponctuelle de 150 euros aux étudiants en difficultés, qui devrait être accordée dès début décembre aux 750000 étudiants boursiers, ainsi qu'aux 560000 jeunes bénéficiaires de l’APL. Le premier ministre assure que ce plan a pour vocation de répondre à la hausse brutale de la précarité. Une réponse jugée incomplète pour les associations. Bruno Morel, président d’Emmaüs Solidarité, a reconnu « des efforts », même si ces « mesures temporaires ne sont pas suffisantes ». Un sentiment partagé par Christophe Robert, délégué général de la Fondation abbé Pierre, qui estime que le plan présenté par le gouvernement fin octobre « n'est pas assez ambitieux » compte tenu de l’ampleur de la situation. Le chiffre d’un million supplémentaire de personnes en situation de précarité avancé par les associations début octobre serait en effet une estimation basse. Selon la Banque de France, les pertes nettes d’emplois en France devraient s’élever à un peu plus de 800 000 fin 2020 par rapport à fin 2019.
Le présent article est rédigé par Labsense pour Boursorama. Cet article ne doit en aucun cas s'apparenter à un conseil en investissement ou une recommandation d'acheter, de vendre ou de continuer à détenir un investissement ou un placement. Boursorama ne saurait être tenu responsable d'une décision d'investissement ou de désinvestissement sur la base de cet article.
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