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Naissance : 4 idées de contrats d'épargne pour placer l'argent de son enfant
information fournie par Moneyvox 03/12/2023 à 09:09

(Crédit photo: © Koedir - stock.adobe.com)

(Crédit photo: © Koedir - stock.adobe.com)

Vous venez de devenir parent, et vous souhaitez ouvrir un contrat d'épargne à votre bébé ? Plusieurs possibilités s'offrent à vous. Quelles sont-elles, et quels sont leurs avantages et leurs inconvénients ?

Lors de la naissance d'un enfant, de nombreuses questions se bousculent dans la tête des parents. En prévision de l'avenir ou à la demande de leur entourage, ceux-ci peuvent notamment vouloir ouvrir un contrat d'épargne. Cadeaux, étrennes, anniversaires… un tel placement permet de déposer les sommes d'argent données par la famille, mais aussi de l'alimenter soi-même, ponctuellement ou régulièrement. Mais quel placement choisir ? Le top 4 des contrats d'épargne pour un nouveau-né.

1. Le traditionnel et incontournable Livret A

De façon traditionnelle, il est possible d' ouvrir un Livret A lors de la naissance de son enfant. En effet, ce placement est accessible à tous, sans contrainte d'âge. Le Livret A cumule les avantages : un minimum de versement à l'ouverture de 10 euros, voire 1,5 euro à La Banque Postale, un plafond élevé de 22 950 euros, qui peut être dépassé grâce à la capitalisation des intérêts, et un fonctionnement souple, retraits et virements pouvant être effectués à tout moment, sans frais.

Résultat : le Livret A "peut facilement faire office de cagnotte pour les cadeaux en argent des grands-parents, des oncles et tantes, etc." résume Valérie Bentz, responsable des études patrimoniales de l'Union financière de France (UFF). De plus, sa rémunération est de 3 % net, et ce jusqu'au 31 janvier 2025. Seule ombre au tableau : ce taux d'intérêt n'est pas fixe, et peut donc varier à la hausse comme à la baisse au cours du temps.

2. L'assurance vie pour une épargne à long terme

Financement du permis de conduire, des études supérieures, du début de la vie active… lorsque l'on choisit d'ouvrir un contrat d'épargne à un bébé, il s'agit avant tout de poursuivre une vision à long terme de la vie de son enfant. Bonne nouvelle : l'assurance vie, de par son fonctionnement, s'inscrit parfaitement dans cette optique. En effet, par son intermédiaire, il est possible de diversifier l'épargne de son enfant dès son plus jeune âge.

L'assurance vie permet à la fois d'investir sur des fonds euros, dont le capital est garanti, mais avec rendement limité, et sur des unités de compte, non garanties, mais qui peuvent permettre d'espérer une meilleure rentabilité de son placement. Attention néanmoins : il est essentiel de diversifier les fonds souscrits, afin de limiter la volatilité de ce placement. Et pour ceux qui ne se sentiraient pas l'âme d'un trader, il est possible d'opter pour une gestion pilotée ou une gestion déléguée à un spécialiste.

Bon à savoir : pour retarder le moment où l'enfant pourra récupérer son argent, il est possible d'opter pour un pacte adjoint, permettant de programmer une mise à disposition de l'argent après la majorité, par exemple à 20 ou 25 ans.

3. Les livrets bancaires dédiés aux jeunes enfants

Les banques rivalisent d'imagination pour nommer les livrets d'épargne dédiés aux nouveau-nés et aux jeunes enfants. Tous ces contrats sont en réalité des livrets bancaires, dont le fonctionnement propre est défini indépendamment par chaque banque.

Ces placements ont néanmoins un point commun : ils sont fiscalisés, et la rémunération versée est donc ponctionnée du Prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 %. Par ailleurs, leur plafond est souvent restreint, par exemple à 1 600 euros, tout comme l'âge limite de détention, généralement fixé entre 0 et 12 ans.

4. Le classique, mais peu rémunérateur, PEL

Le PEL, ou Plan d'épargne logement, est l'un des contrats phare en matière de placements pour les nouveau-nés. Néanmoins, les belles années de ce contrat semblent, pour le moment, derrière lui. En effet, sa nouvelle rémunération est inférieure à celle du Livret A, avec un taux de 2 % brut, auquel il faut retrancher les 30 % de PFU, soit un rendement réel de 1,40 % net.

Le PEL conserve tout de même un avantage bien particulier : celui de contraindre les parents à mettre de l'argent de côté pour leur enfant. En effet, il est impératif de déposer au moins 225 euros à l'ouverture de ce placement, puis de l'alimenter d'au moins 540 euros par an, par échéances mensuelles, trimestrielles, semestrielles ou annuelles.

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