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Logement : le gouvernement réforme les APL dans le budget 2019
information fournie par Boursorama avec Newsgene 25/09/2018 à 16:10

(Pixabay)

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Le budget du ministère de la Cohésion des territoires va baisser de 1,1 milliard d'euros par rapport à 2018. Cette économie repose sur la réforme des APL. Leur augmentation va être plafonnée (+0,3%) et leur mode de calcul va changer.

Les aides personnalisées au logement (APL) vont s’adapter aux revenus réels des ayants droit. Leur augmentation sera plafonnée à +0,3% et leur mode de calcul va changer. Dès le printemps prochain, elles dépendront des revenus de l’année. Ces mesures vont amputer de 1,1 milliard d’euros le budget du ministère de la Cohésion des territoires par rapport à 2018.

Lutter contre les trop-perçus

Le gouvernement espère économiser 900 millions d’euros dès l’année prochaine. La réforme devrait assurer une redistribution plus juste entre les 6,5 millions de bénéficiaires, explique Les Echos. Le gouvernement espère se prémunir contre les trop-perçus et la fraude. Chaque année, les trop-perçus non remboursés coûtent 600 millions d’euros à l’Etat.

L’effort devrait principalement reposer sur les épaules des organismes HLM. Les bailleurs sociaux devront consentir 873 millions d’euros de réduction de loyer à leurs locataires bénéficiaires des APL, rapporte Le Monde. De quoi réduire d’autant le budget de l’Etat. En 2020, le gouvernement espère ainsi réaliser 1,3 milliard d’économie.

Faire face aux difficultés financières

Les aides se débloqueront plus vite pour les bénéficiaires en difficulté financière. Mais « les ménages risquent surtout d’y perdre : ceux qui ont besoin d’une aide parce que leur situation a changé préviennent leur caisse d’allocations familiales qui réagit assez vite », prévient Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre.

Le système bénéficiera aux salariés qui passeront d’un temps complet à un temps partiel. En revanche, il désavantagera les jeunes qui arrivent sur le marché du travail. Ces nouveaux actifs « occupent généralement les petites surfaces aux loyers les plus élevés », rappelle Jean Claude Driant, économiste et enseignant à l’école d’urbanisme de Paris.

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