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Location Airbnb : deux avocats veulent modifier la loi à Bordeaux
information fournie par Boursorama avec Newsgene 28/06/2018 à 17:27

(Pixabay)

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Depuis quatre mois, la Bordeaux s’est dotée d’une loi très restrictive pour les locations meublées touristiques. Louer sa résidence secondaire est devenu très difficile. Deux avocats veulent contester la « délibération Airbnb » et créer une jurisprudence.

Les locations de courte durée n’ont pas bonne presse à Bordeaux. Depuis le 1er mars dernier, la capitale girondine s’est dotée d’une réglementation sévère à l’égard des plateformes comme Airbnb. Pour les propriétaires, louer sa résidence secondaire s’apparente à un parcours du combattant. Deux avocats veulent porter l’affaire en justice.

Plus d’1 an de procédure à venir

C’est un casse-tête pour les propriétaires, rapporte France Bleu. Depuis le vote de la « délibération Airbnb », vous ne pouvez plus louer votre résidence principale à Bordeaux au-delà de 120 jours par an. Et pour louer votre résidence secondaire, vous devez mettre sur le marché locatif longue durée (bail d’au moins 1 an) un logement d’une surface similaire.

Dans ces conditions, louer sa résidence secondaire devient presque impossible. Maître Romuald Caijeo et sa consœur Sarah Boüet ont résolu de croiser le fer avec la Ville de Bordeaux. « C’est un conflit qui pourrait durer longtemps, comme celui qui oppose Uber aux VTC », prédit Maître Romuald Caijeo. La procédure pourrait durer plus d’un an.

« Ce ne sont pas de riches propriétaires »

Les avocats représentent six propriétaires de résidences secondaires, qui contestent la nouvelle législation. La loi impose aux propriétaires de s’enregistrer auprès de la mairie, pour recevoir un numéro personnel. Les contrevenants s’exposent à une amende de 80 000 euros. « C'est une manière détournée de s'attaquer à Airbnb », souligne Maître Sarah Boüet.

Une mauvaise méthode, selon elle.« Cela pénalise les propriétaires. Ce ne sont pas de riches propriétaires, ils n'ont pas les moyens de s'acheter un deuxième studio pour pouvoir louer le premier ! », s’indigne Maître Boüet. Les deux avocats espèrent créer une jurisprudence pour d’autres villes en France qui appliquent des réglementations similaires.

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