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Moins chers et plus « écologiques », les diamants de synthèse fabriqués en laboratoire connaissent un succès croissant dans le monde. En Russie, en Chine et surtout aux États-Unis où une marque propose même le diamant synthétique d’un carat à moins de 1000 $. En France également, le phénomène commence à prendre de l’ampleur et bouscule le monde de la joaillerie, jusqu’à la place Vendôme.
iStock-123dartist
Des diamants 30 à 50 % moins chers
Si la production mondiale de diamants de synthèse est estimée à environ 4 millions de carats contre plus de 150 millions de carats pour les naturels, l’émergence des diamants de culture agite pourtant le petit monde de la joaillerie. Pour une raison principale, le prix. En effet, pourvu des mêmes caractéristiques chimiques et physiques qu’un diamant naturel, le diamant cultivé en laboratoire ne met que quelques semaines à être produit alors qu’il faut plus d’un milliard d’années pour obtenir un diamant naturel. En conséquence, les coûts de production sont bien inférieurs à ceux engagés pour extraire le précieux minerai et la différence se constate en bijouterie. Le phénomène est particulièrement marqué aux États-Unis, un gros marché du diamant, où, De Beers, le numéro 1 mondial du secteur, a l’année dernière lancé sa propre marque de diamants synthétiques baptisée LightBox. Une petite révolution dans le monde de la joaillerie, a fortiori quand la marque s’est mise à commercialiser son diamant de synthèse d’un carat à 800 $ ! Soit environ 6 fois moins cher qu’un diamant naturel et 4 fois moins que les autres diamants de synthèse. Pour De Beers, il s’agit surtout de « positionner le diamant synthétique où il doit l’être » explique son ancien directeur Philippe Mellier au magazine Challenges, c’est à dire dans l’univers de la bijouterie fantaisie et bien séparé de celui du « vrai » diamant, symbole de luxe et de rareté.
Le diamant de synthèse en France
Les huit plus gros producteurs mondiaux de diamants naturels (De Beers mais aussi Rio Tinto ou Alrosa) se sont réunis en association pour promouvoir le caractère « unique, authentique et réel » du diamant naturel. Le président de l’association Jean-Marc Lieberheer, de passage à Paris en novembre 2018, a expliqué vouloir faire en sorte de « différencier leur produit » et de ne pas laisser s’installer « un déficit d’image et de pertinence » du diamant, « notamment chez les Millenials ». Pourtant en France aussi on croit au diamant de synthèse et pour Alix Gicquel, président de Diam Concept, société hébergée dans un laboratoire du CNRS, « le diamant de laboratoire est une lame de fond, ça va exploser ». Dans une interview donnée au site Capital, cette chercheuse explique avoir travaillé pendant 30 ans sur le procédé de fabrication et qu’aujourd’hui sa société reçoit « des appels du monde entier, de joailliers, grossistes et particuliers ». Chez le grand joaillier Courbet, installé place Vendôme, l’on s’enthousiasme aussi. « Tout va beaucoup plus vite prévu » explique son président Manuel Mallen à Challenges. La marque, cofondée par cet ancien de Poiray et Richemont, affiche déjà un chiffre d’affaires de 2 millions d’euros pour sa première année d’activité. Et a réalisé un gros coup marketing en mettant en vente le plus grand diamant de synthèse créé (9 carats) à 450 000 € en avril dernier.
À noter
En France en 2018, 6 % des solitaires de plus de 0,3 carats vendus étaient de synthèse.
Le présent article est rédigé par Labsense pour Boursorama. Cet article ne doit en aucun cas s'apparenter à un conseil en investissement ou une recommandation d'acheter, de vendre ou de continuer à détenir un investissement ou un placement. Boursorama ne saurait être tenu responsable d'une décision d'investissement ou de désinvestissement sur la base de cet article.
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