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Leasing social, quelle voiture pour qui ?
information fournie par Boursorama avec LabSense 25/01/2024 à 08:30

Le 18 janvier dernier était livrée la première voiture électrique , issue du programme de leasing social à 100 euros par mois subventionné par le gouvernement. La nouvelle faisait l’objet d’un certain retentissement : annoncée sur TF1 par Christophe Béchu, le ministre de la Transition écologique, relayée par l’AFP qui précisait que « ce véhicule a été remis par le groupe Stellantis (Peugeot, Citroën…) » et même soulignée par le président de la République, qui twittait : « C’est cela, l’écologie à la française !». Mais au-delà de l’effet d’annonce, quels sont les tenants et les aboutissants de ce programme ? Revue de détail...

Leasing social, quelle voiture pour qui ? / iStock.com-Дмитрий Ларичев

Leasing social, quelle voiture pour qui ? / iStock.com-Дмитрий Ларичев

Quel est le principe du programme de leasing social ?

Le leasing - ou location avec option d'achat (LOA) - désigne un type de crédit à la consommation qui permet de bénéficier de la jouissance d’un bien en contrepartie du paiement de mensualités. A la fin du contrat ; lequel, en général, est de trois ans, le locataire a la faculté d’acheter ou non, le produit. Portant sur différents types de biens, ce contrat est très usité dans le monde automobile. Quant au « leasing social » promis par Emmanuel Macron, il permet au contractant de financer certains véhicules électriques sans aucun apport, et avec des mensualités de moins de 100 euros par mois pour les citadines, et 150 euros pour les familiales (hors assurance et entretien). L'Etat finance chaque location à hauteur de 13.000 euros, soit le double de l'aide apportée sur le bonus écologique. Cette aide, renouvelable une fois, est d’une durée minimale de 3 ans.

Qui peut en bénéficier ?

En 2024, les quelques 25 000 véhicules concernés par le programme de leasing social sont réservés aux Français qui ont besoin d’un véhicule pour leurs trajets professionnels, et : dont le revenu fiscal de référence est inférieur à 15.400 euros, qui parcourent plus de 8.000 km par an, qui habitent à plus de 15 kilomètres de leur lieu de travail, et, enfin, qui utilisent leur voiture personnelle pour s'y rendre.

Quels sont (et seront) les véhicules électriques concernés par ce programme ?

Stellantis propose pour l’heure neuf modèles de marques Citroën, Fiat, Jeep, Opel, et Peugeot (avec, pour ce dernier, deux véhicules éligibles : la E-208 et E-2008).... « Un dixième véhicule de la marque Fiat sera également disponible en cours d'année », a précisé le groupe. Renault, quant à lui, propose, dans le cadre du programme, la Twingo E-Tech (à partir de 40 euros par mois) et la Megane E-Tech (pour 150 euros par mois). Notons que le dispositif exclut les véhicules neufs non européens, ce qui bannit du programme les constructeurs chinois (BYD ou MG), mais aussi la Dacia Spring (le modèle électrique le moins cher du marché, construit en Chine), la Tesla Model 3, les MG ou encore les nouveaux SUV Smart. En revanche, les véhicules d'occasion de moins de trois ans et demi, et ceux ayant bénéficiés d’un rétrofit (transformation d’un moteur thermiques en électrique) sont les bienvenus, ce qui permettra notamment à la start-up Lormauto de proposer, à partir du printemps 2024, d'anciennes Twingo.

1 commentaire

  • 25 janvier 08:59

    Dans le même temps on double la TVS, et on sanctionne un peu plus les normes malus pour les entreprises ! Pour une électrification à marche forcée... Malgré l'autonomie des batteries insuffisante, les délais livraisons véhicules rallongés (problèmes de logistique), des tarifs (très) élevés en particulier pour les SUV etc...


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