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La French touch, le passeport pour l'étranger ?
information fournie par Boursorama avec LabSense 18/04/2017 à 10:50

Qu'il s'agisse de 3D, d'artisanat d'art, de luxe, d'ingénierie ou bien sûr de gastronomie, la french touch séduit encore et toujours à l'étranger. Un label très exploité de New York à Buenos Aires et de Tokyo à Wellington, d’autant plus qu’il profite notamment des pénuries dans certains corps de métier.

LaFrench touch, le passeport pour l'étranger ?

LaFrench touch, le passeport pour l'étranger ?

La qualité française

Malgré une concurrence de plus en plus rude, la gastronomie française reste une référence en la matière et avoir fréquenté les écoles de cuisine en France offre "un gage de qualité évident" explique Simon Herfray, pâtissier à New-York, au journal Le Monde. Passé par Londres et Sydney, le jeune Français affirme n'avoir jamais eu aucun mal à travailler et ne dément pas l'avantage d'être français dans son métier : "même s'il y a de la concurrence, il y a un savoir-faire et une passion qu'on ne trouve pas ailleurs". Ce qui est vrai pour la pâtisserie l'est aussi pour la boulangerie et la cuisine, métiers dans lesquels la qualité française ne se dément pas.
Le savoir-faire artisanal français est également très prisée à l'étranger et même "historique" avance Rupert Schmid au journal Capital. Le patron de Biologique Recherche, une PME spécialisée dans les cosmétiques, vend ses produits estampillés "made in France" dans 70 pays et affiche un chiffre d'affaires de 14 millions d'euros. C'est aussi loin de ses bases toulousaine que le lunetier Anne & Valentin réalise l'essentiel (60%) de son chiffre d'affaires. Son approche artisanale (ses 120 000 paires de lunettes sont fabriquées dans le Jura) confine au luxe et séduit une clientèle haut de gamme. Il vient ainsi d'investir 800 000$ pour ouvrir sa troisième boutique à New-York.
"Le luxe est un secteur où les marques françaises dominent dans le monde mais où les marchés et les boutiques sont surtout hors d'Europe" confirme Simon Nyeck, professur à l'Essec en marketing du luxe. "D'autant que les formations en management du luxe en France sont uniques : elles bénéficient de la proximité avec les métiers d'art, les maisons de couture, bref, une histoire qui n'existe pas ailleurs" poursuit-il.

Des métiers porteurs

Un autre domaine dans lequel les Français jouissent d'une excellente réputation à l'étranger est celui des mathématiques. "Notre système de formation permet d'amener beaucoup d'étudiants à un meilleur niveau que celui atteint dans beaucoup d'autres pays" explique Stéphane Seuret, président de la société mathématique de France.
Les ingénieurs français sont d'autant plus demandés qu'il y a "une pénurie d'ingénieurs au niveau mondial, que ce soit en Allemagne, au Brésil ou en Inde" développe Fabien Stut, DG du cabinet de recrutement Hays France. Aéronautique, BTP, automobile, biotechnologies..., de nombreux secteurs ont un besoin criant d'ingénieurs et les Français "s'exportent très bien. Les employeurs étrangers louent leurs compétences et leur capacité d'adaptation" poursuit M. Stut.
Une même "pénurie" est constatée dans les métiers de l'informatique et du numérique. Selon la Commission Européenne, il y aurait ainsi 700 000 postes non pourvus rien qu'en Europe, dans le domaine des technologies de l'information (IT) et de la communication. Le constat est le même outre-Atlantique : "Au Canada, 50% de nos offres concernent le secteur informatique" témoigne Muriel Fagnoni, directrice de l'agence Pôle emploi international. Un secteur où, là encore, les jeunes diplômés français sont plébiscités, "ils ont un gros bagage en mathématiques et une culture scientifique qui leur permet d'inventer des solutions nouvelles" prolonge Christiane Michel, directrice des relations internationales de l'Efrei, une école d'ingénieurs en informatique et technologies du numérique.
De nombreuses opportunités à l'étranger sont également saisies dans le domaine de la finance.

Trucs et astuces

Pour s'expatrier et pouvoir travailler à l'étranger, le VIE (volontariat international en entreprise) est "un bon moyen de mettre le pied dans l'entreprise et acquérir une expérience en lien avec son projet professionnel" indique Mme Fagnoni. A défaut, un autre dispositif existe : le permis-vacances-travail (PVT), qui permet de rester et de travailler pendant un an dans un pays. Dix destinations sont aujourd'hui ouvertes aux PVT : l'Argentine, l'Australie, le Brésil, la Corée du Sud, Hongkong, le Japon, la Nouvelle-Zélande, Singapour et Taïwan.

1 commentaire

  • 18 avril 11:09

    il y aurait ainsi 700 000 postes non pourvus rien qu'en Europe, dans le domaine des technologies de l'information (IT)mort de rire !!!


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