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La fin du « quoi qu’il en coûte »
information fournie par Boursorama avec LabSense 05/10/2021 à 08:30

L’épidémie de Coronavirus régresse, l’économie française reprend des couleurs… Le temps est venu de baisser la voilure des aides, a décidé Bercy. Il n’est pas pour autant question de tout interrompre, pour tout le monde… Voici ce qui est annoncé pour succéder au « quoi qu’il en coûte ».

La fin du « quoi qu’il en coûte » - iStock-olrat

La fin du « quoi qu’il en coûte » - iStock-olrat

Du sur-mesure et des aides d’urgence

La date du 30 septembre a signé, comme prévu l’arrêt du fonds de solidarité lancé en avril 2020, exception faite de l’Outre-Mer où le dispositif de soutien est maintenu, en raison de mesures de fermeture qui sont encore en cours. Si le fonds de soutien, dont la charge estimée s’élèverait à près de 35 milliards d’euros, vient de vivre ses dernières heures, Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie, s’est malgré tout engagé, dès la fin aout, à continuer de "soutenir ceux qui en ont besoin" ; et à "passer d'un dispositif général et forfaitaire, le fonds de solidarité, à un dispositif sur mesure (...) pour aider réellement chaque entreprise en difficulté". L’idée est de s’engager sur une "indemnisation ciblée" des entreprises dont l'activité reste encore pénalisée par les restrictions sanitaires. Une série de réunions sectorielles ont d’ores et déjà été organisées. Bruno Lemaire a ainsi reçu des représentant des secteurs du commerce, du tourisme et de l'évènementiel, en présence d’Elisabeth Borne, la ministre du Travail, de Jean-Baptiste Lemoyne, le ministre du Tourisme, et d’Alain Griset, ministre des PME. Par ailleurs, des représentants du secteur de la culture (cinéma, musées, spectacle vivant, etc.) ont également pu s’entretenir avec les ministres Bruno Lemaire et Alain Griset, ainsi que leur ministre de tutelle Roselyne Bachelot. Cette dernière a annoncé des mesures "pour un certain nombre d'acteurs et en particulier pour les photojournalistes et photo-documentaristes". Le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt confirmait quant à lui les dispositifs à venir, en précisant : "Nous sommes prêts à aider les secteurs qui en ont véritablement besoin, avec un dispositif forcément transitoire, très sectoriel".

Le dispositif coûts fixes

Après ces premières entrevues, Bruno Lemaire a annoncé qu’à compter du 1er octobre, le dispositif « coûts fixes » allait prendre le relais du système forfaitaire. Ce principe avait déjà été activé durant la crise, pour les entreprises dont le chiffre d’affaires mensuel était supérieur à 1 million d’euros, ainsi que pour certaines sociétés de secteurs bien définis, comprenant notamment, les hôtels, cafés, restaurants, les salles de sport, ou encore les parcs zoologiques…Il sera cette fois appliqué à toutes les entreprises en difficulté dans le secteur du tourisme et ceux apparentés (secteurs S1 et S1 bis). Le dispositif coûts fixes prévoit ainsi d’indemniser à hauteur de 90 %, les charges fixes, non couvertes par des recettes pour les entreprises de moins de 50 salariés. Pour les entreprises de plus de 50 salariés, la couverture de ces frais fixes est appliquée à hauteur de 70%. Le montant de l’aide sera défini sur la base d’un calcul de la différence entre le montant des charges fixes et le revenu de l'entreprise.

1 commentaire

  • 05 octobre 08:52

    La politique de la honte, qui vise à spolier les générations futures.


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