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L'Assurance-vie devient plus risquée
information fournie par Boursorama avec LabSense 02/05/2017 à 12:20

Le placement favori des Français, l'assurance-vie, est en train de glisser doucement mais sûrement vers un système moins stable qu'auparavant. Les Français ont en effet tendance à opter de plus en plus vers des modèles d'épargne plus risqués, pour des gains un peu plus importants.

Assurance-vie, les Français veulent-ils plus de stabilité?

Assurance-vie, les Français veulent-ils plus de stabilité?

L’assurance-vie, le placement favori des Français ?

L'assurance-vie se porte bien en France, et se porte même très bien. Les chiffres de la Fédération Française de l'Assurance (FFA) en témoignent d'ailleurs parfaitement : en 2016 la collecte a été de 15,2 milliards d'euros. Et 2017 a tout l'air de suivre le même rythme. Ce placement favori des Français affiche ainsi une belle santé dans un contexte économique incertain. Les Français font preuve d'un intérêt toujours marqué pour l'épargne qui leur permet de sécuriser quelque peu leur avenir.
Mais si l'assurance-vie continue d'être le placement favori en France, c'est en raison des avantages de la formule. L'épargne ainsi constituée peut être utilisée pour une foule de projets différents : immobilier, retraite, voyage, soutien financier pour les études des enfants...D'autant que ce produit d'épargne offre des avantages fiscaux à partir de la huitième année.
Pour autant, un changement dans le visage de l'assurance-vie est en train de s'opérer cette année.
Jusqu'à l'année 2016, les Français privilégiaient toujours la stabilité dans le montage de leur épargne. L'écrasante majorité des sommes placées (80%) étaient en euros, soit à capital garanti, sans risque de perte donc.
Mais banquiers et assureurs ont persuadé un nombre sans cesse plus important de Français de délaisser cette formule très peu rémunératrice pour s'orienter vers des compartiments à risque, les unités de compte. Alors qu'ils ne représentaient que 20% des placements en 2016, ils frôlent désormais la barre des 25% depuis janvier 2017. Un mouvement qui devrait même selon certains observateurs s'intensifier au cours de l'année et qui a déjà débuté en 2013 alors qu'ils ne représentaient que 13%.
Ce type de placement se base sur la fluctuation des marchés financiers, avec donc de possibles pertes mais aussi de possibles gains juteux pour les épargnants. Autre point notable : le capital n'est pas garanti ; c’est donc à l'épargnant de supporter un tel risque. Une notion de risque qui semble entrer de plus en plus dans les mœurs des Français car, pour certains assureurs spécialisés dans cette épargne, la proportion des clients optant pour l'assurance-vie sur des unités de compte dépasse désormais la barre des 35%.
Cette nouvelle culture du risque s'accompagne par ailleurs de faits tangibles : l'année dernière l'assurance-vie en euros n'a rapporté que 2% en moyenne. Cela explique en grande partie que, quitte à épargner, les Français sont de plus en plus nombreux à être prêts à risquer leur mise.

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