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Immobilier : le manque de biens à la vente freine le marché francilien
information fournie par Boursorama 23/07/2018 à 14:30

Le marché immobilier est plus calme sur le premier semestre du fait d'un stock de biens en baisse.(Crédits: Adobe Stock)

Le marché immobilier est plus calme sur le premier semestre du fait d'un stock de biens en baisse.(Crédits: Adobe Stock)

La fin du premier semestre est l'occasion de dresser un premier bilan à mi-parcours du marché immobilier en 2018. Plus calme que l'an passé, il n'en reste pas moins actif. Explications.

Quel bilan dresser du marché immobilier sur le premier semestre 2018 ? Après une année 2017 jugée exceptionnelle par les professionnels, 2018 apparait comme une période de stabilisation pour bon nombre d'acteurs du marché. Pour les réseaux immobiliers, le marché fait encore preuve d'un certain dynamisme malgré une légère érosion de l'activité.

Moins de logements vendus en Ile-de-France

Dans leur analyse de fin d'année sur le marché résidentiel ancien, les notaires franciliens notent une légère baisse, de l'ordre de 3%, des ventes de logements réalisées entre février et avril 2018 par rapport à la même période l'an dernier : «Malgré cet effritement, le nombre de ventes de logements pendant cette période est supérieur de près d'un tiers à la moyenne de ces dix dernières années et de 14% par rapport à la période de haute activité comprise entre 1999 et 2007.» En Ile-de-France, le prix des logements a augmenté de 4,6% entre avril 2017 et avril 2018. «En trois mois, de janvier à avril 2018, la hausse des prix des logements franciliens ressort à 1,4% après correction des variations saisonnières», précisent les notaires.

Des hausses de prix inégales à Paris

Le phénomène de progression des prix dans la capitale se poursuit. «A Paris, le prix au m2 des appartements anciens a atteint 9.160 euros en avril 2018, soit 1,1% en trois mois et 7,5% en un an », indiquent les notaires d'Ile-de-France. Il faut toutefois établir une distinction selon le type de bien. Selon le baromètre du réseau MeilleursAgents : «Il faut noter la différence entre les petites surfaces (studios et deux-pièces) et les appartements familiaux de trois pièces et plus. Les petites surfaces voient leurs prix augmenter fortement de 0,5% en juin et de 3,8% depuis le 1 er janvier dernier. A l'inverse, la dynamique saisonnière des grands appartements familiaux semble ne pas avoir démarré. Leurs prix n'ont grimpé que de 0,1% en juin et de 1,8% sur les six derniers mois.»

Une offre raréfiée dans les zones tendues

Cette flambée des prix parisiens à des conséquences sur l'activité. Le manque de biens à la vente freine les volumes des opérations immobilières. Selon les analyses du réseau Century 21, «le nombre de transactions avait déjà reculé l'an passé (-3,1%), l'activité marque encore le pas entre le premier semestre 2017 et le premier semestre 2018 (-2,5 %)». Un phénomène confirmé par le réseau Laforêt qui l'étend à toutes les zones tendues. Après des années 2016 et 2017 particulièrement actives en termes de transactions, le stock de biens à vendre continue de s'assécher, «emporté par l'afflux de primo-accédants qui continuent d'acheter sans rien mettre en vente», précise Laforêt. Le réseau estime cette raréfaction a près de 12 % en Ile-de-France. Un chiffre élevé qui s'explique par le fait que la région subit de plein fouet le report des Parisiens sur la première couronne, notamment dans les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne. «Cette demande se concentre sur les petites surfaces, où la concurrence est rude entre primo-accédants et investisseurs. Sur la seconde couronne également, les acquéreurs de maisons sont toujours bien présents, profitant des taux d'intérêt encore très faibles».

En régions la négociation reprend

Si les taux de crédits restent abordables, l'augmentation des prix à réduit le pouvoir d'achat des acquéreurs. Leur flambée dans les grandes agglomérations françaises (Bordeaux, Lyon, Nantes) amplifie le phénomène. Toutefois, celui-ci s'atténue dès lors qu'on s'éloigne des centres-villes. «Hors des zones tendues, les acquéreurs prennent le temps de comparer et attendent d'avoir le choix pour se décider. Une fois de plus, on distingue deux marchés. D'un côté, les grandes villes et métropoles, régions et secteurs prisés, où les ventes se font souvent sans forte négociation. De l'autre, le reste de la France, où l'emballement est terminé et où les négociations reprennent», indique le réseau Laforêt.

A. L. (rédaction@boursorama.fr)

2 commentaires

  • 23 juillet 16:42

    vu les prix , les frais de notaires exorbitants et les durées des prêts qui s'allongent, ça freine "un peu" la mobilité


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