
Le dynamisme du marché immobilier se confirme cette année avec un volume record de transactions. Mais l'environnement devrait changer. (© Fotolia)
Certains profils d'emprunteurs vont être touchés, dans un marché de plus en plus tendu.
La décision du 14 septembre du Haut conseil de stabilité financière (HCSF), placé sous l'autorité conjointe du ministère de l'Économie, de la Banque de France et du Parlement, transforme en normes contraignantes pour les banques, à partir du 1er janvier prochain, ses recommandations sur l'accès au crédit immobilier des Français.
Elles définissent un taux d'endettement maximum de 35% des revenus et une durée d'emprunt maximale de 25 ans dans l'ancien et de 27 ans dans le neuf. Le HCSF veut ainsi éviter un nouvel emballement du marché du crédit immobilier, déjà observé en 2019.
Cette évolution pourrait resserrer encore davantage l'accès au crédit des profils les plus jeunes ou les plus modestes, et notamment les primo-accédants, premier maillon de la chaîne d'acquisition immobilière. Ces recommandations étaient toutefois déjà largement appliquées par les banques. Est-ce que cette mesure peut contribuer à créer des turbulences dans un marché immobilier très dynamique, mais de plus en plus tendu ?
Une année 2021 recordLa hausse du volume annuel des ventes de logements anciens se poursuit, avec un chiffre record de 1,15 million de transactions sur douze mois glissants, selon les notaires de France. Cette augmentation continue à s'effectuer au profit d'un certain type de biens, avec une préférence pour les logements en périphérie, de même qu'une relocalisation vers des villes petites et
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