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Il y a 79 ans… les concierges réclamaient la suppression des étrennes
information fournie par Le Figaro 11/12/2015 à 18:26

RÉTRO IMMO - En 1936, Le Figaro évoque dans ses colonnes les revendications des concierges en pleine période de grèves. Parmi les réclamations surprenantes : la fin des étrennes, jugées «trop  aléatoires».

En ce 10 juin 1936, alors que les ouvriers et bon nombres d’employés sans compter les féministes sont dans la rue pour manifester les concierges «occupent sagement leurs loges» comme le relève Le Figaro . En revanche la profession compte bien tirer profit de cette période de mouvements sociaux pour améliorer son statut.

Le journal liste ainsi toute une série de revendications transmises aux députés, au président du Conseil et au ministre du Travail par le syndicat des concierge de Paris, Seine et Oise. On y retrouve des éléments très classiques: établissement d’un contrat collectif de travail, reconnaissance du droit syndical ou bénéfice de la juridiction des prud’hommes.

Droit d’absence pour les concierges en état de grossesse

Beaucoup plus curieux, on lit dans le même article: une demande de «suppression des étrennes et deniers à Dieu». Si la pratique des étrennes a subsisté, le denier à Dieu semble tombé en désuétude. Cette coutume consistait pour un nouveau locataire à verser une petite somme au concierge pour s’attirer ses bonnes grâces. La référence «à Dieu» tient à ces quelques pièces qu’un bon chrétien devrait avoir en poche pour faire l’aumône aux plus pauvres. Pourquoi donc supprimer ces sources de revenu supplémentaire? Simplement car ils sont «devenus aléatoires et insignifiants», comme le précise l’article.

Parmi les autres demandes, on relève également des demandes pour une meilleure hygiène des loges et un «droit d’absence pour les concierges en état de grossesse». Signe des temps et d’un début de modernisation, les concierges souhaitaient également supprimer le cordon (celui qu’ils devaient actionner pour ouvrir lorsque l’on sonnait à la porte) ou le remplacer par un «cordon automatique». Une évolution qui passerait par «la remise d’une clef à chaque locataire».

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