Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Faire fortune dans l’immobilier : c’est le rêve de ces jeunes défavorisés
information fournie par Le Figaro 12/03/2018 à 06:00

Symboles de réussite immobilière, deux entrepreneurs américains aident des jeunes d’origine modeste, qui habitent dans le quartier le plus pauvre de New York, à percer dans le milieu.

Devenir riche en travaillant dans l’immobilier, malgré les prix vertigineux new-yorkais? C’est le pari d’une formation parrainée notamment par la chanteuse Jennifer Lopez, qui prend sous son aile des jeunes défavorisés du Bronx pour leur apprendre les clés du marché. Ils sont 50 jeunes, en majorité noirs ou hispaniques, à avoir conclu cette semaine leur formation, en négociant l’achat d’un immeuble du Bronx d’une valeur d’un million de dollars, censé confirmer leur compréhension des mécanismes du secteur immobilier new-yorkais.

Ce secteur est en permanente ébullition, avec des quartiers en perpétuel renouveau et des appartements qui peuvent atteindre les 100 millions de dollars. Les investisseurs y deviennent parfois milliardaires, voire président des États-Unis, comme ce fut le cas pour Donald Trump, symbole de la réussite par l’immobilier. Même dans le Bronx, le quartier le plus pauvre de New York, l’immobilier se paie cher: le mètre carré se négocie en moyenne à 3081 dollars, à comparer au revenu annuel moyen par famille dans le Bronx, de 35.176 dollars.

La formation à laquelle participaient ces jeunes réunissait avocats, banquiers et experts du secteur, et était menée par Fred Greene et Cedric Bobo, deux entrepreneurs immobiliers noirs, symboles de réussite immobilière. Ces deux hommes ont fondé une association, «Project Destined», pour aider des jeunes d’origine modeste, comme eux, à percer dans ce milieu. «Ce que nous faisons, c’est donner à ces jeunes la possibilité de travailler avec nous, presque comme des apprentis. Ils viennent, analysent les propriétés. Ensuite nous les achetons et partageons avec eux une partie des bénéfices», explique Cedric Bobo. «Nous voudrions qu’ils soient propriétaires et actionnaires des quartiers dans lesquels ils vivent, travaillent et jouent», ajoute cet investisseur parmi les plus puissants de la capitale financière américaine.

«C’est dans le secteur immobilier qu’on peut s’enrichir», martelait aux étudiants lors d’un récent séminaire Alex Rodriguez, légende du baseball et fiancé de Jennifer Lopez. «Peu importe si tu as de l’argent, peu importe d’où tu viens. Le secteur immobilier est une façon d’échapper au ghetto», assurait-il.

Lui-même est un bon exemple: il a commencé dans l’immobilier en achetant un duplex en Floride en 2003. Aujourd’hui, sa société Monument Capital Management possède plus de 10.000 appartements. «C’est dur mais tout le monde peut y arriver. Il ne faut pas d’énormes sommes d’argent, on peut démarrer petit et construire un portefeuille avec le temps», conclut un autre professeur du programme, Charles Wu, enseignant à Harvard.

2 commentaires

  • 12 mars 10:04

    (suite) .. beaucoup d'argent. L'immobilier n'est pas moins risqué que le monde de l'entreprise. Les pays, villes, quartiers où le prix de l'immobilier s'est effondré, (pour des raisons diverses : travail, climat, politique, ...) sont nombreux.


Signaler le commentaire

Fermer