
Le bailleur social a déposé une plainte mais est dans l'incapacité de déloger lui-même le squatteur. Illustration. (Sephelonor / Pixabay)
Même les logements sociaux peuvent être squattés. Une habitante de Villeurbanne (Rhône), âgée de 31 ans et souffrant d’un lourd handicap, n’a pas pu intégrer le logement social qu’elle a obtenu en août 2023 dans le VIIIe arrondissement de Lyon. Elle a appris que celui-ci était squatté avant même la signature du bail, rapporte Le Progrès , jeudi 11 janvier 2024.
La jeune femme, atteinte d’ataxie qui l’oblige à se déplacer en fauteuil roulant, espérait intégrer ce logement individuel, adapté à son handicap et qui lui aurait permis d’avoir une plus grande autonomie. En attendant la fin de quelques travaux, elle a pris les devants et averti les trois autres personnes qui vivent avec elle à Villeurbanne qu’elle allait quitter la colocation pour laisser sa place à une autre femme.
Le squatteur se fait passer pour l’un de ses proches
Mais elle n’a finalement jamais pu quitter les lieux. La personne qui devait prendre sa place se retrouve même sans domicile fixe puisqu’elle avait déjà déposé son préavis de départ de son ancien logement. En effet, la trentenaire a été informée fin novembre que l'appartement lyonnais était occupé « par une personne prétendant avoir signé un bail » . Celle-ci se serait notamment fait passer pour l’un de ses proches auprès des ouvriers chargés des travaux pour intégrer le logement.
Début décembre, le bailleur social a déposé une plainte pour que le squatteur soit expulsé mais a expliqué ne pas être en mesure de le faire lui-même. Jeudi 11 janvier 2024, la préfecture du Rhône a informé la trentenaire qu’elle allait définir une date de mise en demeure de quitter les lieux. Si le squatteur n’est pas parti d’ici là, les autorités devraient le forcer à le faire.
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